Il est important de rappeler quelques événements douloureux qui ont marqué l’histoire de la République de Guinée de 1958 à nos jours, ce sont entre autres :
L’agression du 22 Novembre 1970 avec 365 morts d’après le Gouvernement guinéen d’alors et 500 morts selon le capitaine de frégate Alpoine Calvao, organisateur portugais de ladite agression, des disparus et d’importants dégâts matériels ;
Le présumé coup d’Etat du Colonel Diarra Traoré du 04 juillet 1985 avec plus de ….. morts ;
La mutinerie des 2 et 3 février 1996 ;
Les événements de janvier et février 2007, avec plus de 300 victimes d’après certains médias de la place ;
Les attaques rebelles de 2000 faisant des centaines de victimes et de dégâts matériels importants ;
Les événements du massacre présumé du 28 septembre 2009, avec 157 morts selon le feu président de l’OGDH en l’occurrence de Elhadj Thierno Madiou SOW.
Moussa Dadis Camara, ex-chef de la junte…

Pour une question de vérité et réconciliation nationale, chère au Pr Alpha CONDE, Chef de l’ETAT, Président de la République, la rédaction du journal Kurukan Fuga, attire son attention sur les faits ci-après ignorés par le Cabinet du Pool des Juges d’Instruction de la 2ème Chambre de Contrôle de la Cour d’Appel de Conakry, dans le dossier du massacre présumé du 28 septembre 2009 à Conakry.
Après le renvoi des treize (13) prévenus libres et prévenus en détention devant le Tribunal Criminel par l’Ordonnance N°007 du 29 décembre 2017, de requalification de non-lieu partiel dans l’affaire du massacre présumé du 28 septembre 2009, la rédaction de KURU KAN FUGA relève certaines irrégularités qui portent atteintes aux droits des prévenus et de la défense.
Tout au départ de cette affaire, ce sont tous les membres du Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD), ayant à sa tête le Capitaine Moussa Dadis CAMARA, Président de la junte militaire qui étaient concernés pour une question de responsabilité morale, car tout le monde savait le comportement de Toumba et ses acolytes d’alors avant même ce présumé massacre du 28 septembre 2009.
Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG
L’article 119 du Code Pénal d’alors dispose : « Les organisateurs de la marche sont responsables des infractions commises ».
Or, la 2ème Chambre de Contrôle de la Cour d’Appel de Conakry, n’a pas examinée au cours de l’information lors des auditions des supposés témoins, victimes, prévenus en détentions et les prévenus libres les questions suivantes pour la manifestation de la vérité, ce sont entre autres :
Première question : pourquoi, les organisateurs de la manifestation non autorisée du 28 septembre 2009 n’ont pas été interrogé sur la violation de l’article 119 de l’ancien code pénal par le Cabinet du Pool des Juges d’Instruction de la deuxième Chambre de Contrôle de la Cour d’Appel de Conakry ?
Deuxième question : Comment les autres membres du CNDD ont pu être écartés par le Cabinet du Pool des Juges d’Instruction sis à la Cour d’Appel de Conakry, si et seulement si on veut parler du droit et de la justice au sens réel du mot, et qui soit conforme à l’article 9 de la Constitution du 07 mai 2010 ?
Troisième question : Pourquoi aucun membre du pour CNDD, notamment ceux qui n’ont pas fait l’objet d’inculpation du Cabinet du Pool des Juges d’Instruction au moment des faits n’ont pas démissionné ou désapprouvé ce présumé massacre du 28 septembre 2009 ?
Quatrième question : Le feu Président de l’Organisation Guinéenne des Défenses des Droits de l’Homme (l’OGDH) en l’occurrence d’Elhadj Thierno Madiou Sow qui avait déclaré sur les antennes des médias internationaux, qu’il y avait eu 157 morts lors des manifestations du 28 septembre 2009. Sur quelle base cette information a été obtenue et de quelle source indépendante crédible ?
Cinquième question : Pourquoi le Cabinet du Pool des Juges d’Instruction ne s’est pas intéressé de l’identification des familles des 120 victimes restantes lors des auditions ?
Sixième question : Sur les ondes de la Radio Nationale, trois (3) Bérets Rouges sont morts par balle au stade du 28 septembre, lors de la manifestation du 28 septembre 2009 d’une part et de l’autre 34 autres corps ont été identifié par leur famille respective, pourquoi les huit (8) ans d’enquête n’ont pas permis au Cabinet du Pool des Juges d’Instruction susvisé d’identifier en toute objectivité sur la véracité de l’existence des charniers présumés ?
Septième question : Pourquoi le Cabinet du Pool des Juges d’Instruction pour la manifestation de la vérité, n’a pas vérifié les allégations selon lesquelles, le CNDD a utilisé les bulldozers pour creuser une fosse commune pour enterrer ses morts, malgré la présence des gardiens dans tous les cimetières de Conakry, Coyah, Forécariah, Dubréka et Tanènè sans aucune réaction de qui ce soit pendant ses huit (8) années d’instruction de cette affaire en guise de témoignage ?
