Le procès de l’activiste du front national pour la défense de la constitution (FNDC) s’est ouvert ce lundi 29 mars au TPI Dixinn, à Conakry. Le coordinateur du mouvement « Elazologa » est poursuivi pour « Participation à un mouvement insurrectionnel, association de malfaiteurs, menaces notamment de violences par le biais d’un système informatique » A la barre, Mamady Onivogui a nié les faits qui lui sont reprochés. L’activiste du FNDC a rappelé les circonstances de son arrestation et sa garde à vue à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Le coordinateur du mouvement « Elazologa » soutient que lorsqu’il a nié les faits qui lui sont reprochés à la DCPJ, Fabou Camara lui a dit : « Petit, on va t’envoyer dans un lieu où tu risques de regretter très fort » Dans son réquisitoire, le substitut du procureur de la république a requis dix ans d’emprisonnement et 100 millions d’amende à l’activiste du FNDC. Pour sa part, maitre Salifou Béavogui, avocat de Mamady Onivogui a indiqué que c’est un faux dossier, c’est du folklore. Il a demandé au tribunal de renvoyer son client des fins de la poursuite. Le TPI de Dixinn a mis le procès en délibéré pour le 12 avril.