Syndicaliste Soumah veut la pagaille en Guinée! (Ibrahima Kandja Doukouré)

Il est temps de conclure que le syndicaliste Aboubacar Soumah veut la pagaille dans le pays.
Après les élections locales et la farouche contestation des résultats par un camp qui dit de ne pas croire à la CENI, aux juges et ni au dialogue d’ailleurs. Alors, il croit à la rue et il n’a pas besoin de le dire pour que des milliers de jeunes sèment le chaos dans la cité. Et si on est dans ça, un syndicaliste se lève du mauvais pied le matin et appelle à la grève – qu’elle que soit la pertinence de ses revendications- alors, celui-ci n’aime pas la paix en Guinée. Il revient à l’Etat de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu’un seul guinéen de trop ne meurt ou voit son bien détruit dans les pures bêtises qui ne disent pas son nom.
Le moment est trop risqué pour lancer une grève, de quelle que nature que ça soit.
A propos de la publication, une remarque s’impose: personne ne nie le droit de lancer une grève, ni de manifester politiquement d’ailleurs. Mais la coïncidence de ces deux faits peuvent plonger notre pays dans le chaos indescriptible, et il serait fou de ne pas nous avertir. Si les frustrés des résultats des élections récupèrent le mouvement syndical, on risquerait de parler d’autres choses qui seraient loin de la satisfaction des revendications. On peut ou ne pas être d’accord avec le gouvernement, mais chacun a le devoir patriotique de faire en sorte que que les guinéens n’ont pas à payer par leurs sangs ou biens ces mécontentements.
Certains peuvent ou ne pas nous suivre même si ça nous importe très peu. Dieu ne nous tiendra jamais compte qu’un beau pays s’approche lentement mais sûrement dans une …. sans qu’on n’ait averti nos compatriotes. Un syndicaliste patriote ne lancera jamais une grève aujourd’hui en Guinée car s’il n’est pas d’accord avec le gouvernement, que ferait-il de ses compatriotes. De l’autre côté, si on ne croit pas à la CENI qui organise les élections, ni aux juges qui statueront sur les contentieux électoraux, … alors on n’a pas à participer à ces élections et franchement, c’est aussi simple que ça. Si on aime un pays, on ne participe pas à une élection et défie les lois après surtout que la rue n’a jamais fait du bien à aucun guinéen, ni un leader politique d’ailleurs. Combien des élections pour les mêmes bêtises dans le sang des guinéens et leurs biens partis futilement en fumée.
Il est ridicule et dangereux d’affirmer que le fait que les enseignants souffrent donne le droit à un syndicaliste de lancer une grève dans une consternation électorale à la Guinéenne. S’il aimait la Guinée autant, il pouvait attendre que les contentieux électoraux soient vidés et la grève peut en suivre dans les respects des lois en la matière. C’est tout ce qu’on lui demande car si le pays brûle, il peut oublier ses revendications.
C’est exactement ce qui pourrait arriver quand les politiciens mécontents des élections récupèrent le mouvement syndical. On n’est bête au point de laisser quelqu’un jouer avec fait qui risquerait de nous brûler tous.
S’il ainsi est fou, on n’est guère différent de lui.

Ibrahima Kandja Doukouré

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