Sur le bout de distance allant du Km36 à Sanoyah, le ministre du commerce, M. Marc Yombouno s’est fait prendre une vilaine pétoche, c’était samedi après-midi.
Il n’a pu atteindre Coyah où il désirait se rendait, pour s’être heurté au réverbère d’un barrage en troncs d’arbres et cailloux, posé par une horde de jeunes, qui bloquent depuis des jours, la circulation sur cet axe à partir de ce dispositif, en signe de protestation contre les épaisses couches de poussière auxquelles leur zone est confrontée suite à l’arrêt des travaux de reconstruction de la route Conakry-Coyah.
Selon plusieurs témoins joints par notre redaction , arrivé à hauteur de ce barrage, face au dispositif de cailloux et de troncs d’arbre, dans un premier temps, le ministre Yombouno a tenté de contourner en voulant emprunter une voie de dégagement, une déviation, mais très vite il se rend compte que celle-là aussi était barricadée.
C’est ainsi que son garde du corps, tente de frayer un chemin pour son patron. Dès qu’il toucha à un caillou, il vît un groupe de jeunes, foncer en sa direction. Face à leur furie, il tente de les disperser en tirant des coups de sommation, c’est-à-dire en l’air.
Il n’en fallut pas plus pour que plus de jeunes viennent en renfort et tentent de le mettre en respect. Ils tentent de lui arracher son arme et de l’agresser, pendant que le ministre Yombouno tentait de son côté de calmer les nerfs, en vain !
Face à l’incompréhension des jeunes, il décide d’aller au poste de gendarmerie le plus près. Il laisse ses enfants dans la voiture, marche jusqu’à l’escadron mobile N06 du Km36. Il y est rejoint, poursuivi par les jeunes, qui voulaient agresser sa personne.
Il a fallu par la suite que des éléments de ce poste de gendarmerie, reviennent à Sanoyah reprendre le véhicule du ministre. Les enfants eux, avaient, entre temps, été mis à l’abri par une connaissance du ministre, qui habite la zone.
Joint dans la soirée par nos soins, le ministre Yombouno, a confirmé notre version des faits et regretté ce qui s’est produit à son encontre. Il a indiqué qu’il avait pris le soin d’infirmer le haut commandant de la gendarmerie, les ministres concernés notamment celui de la sécurité.
Aussitôt, des renforts se déployèrent à l’endroit de l’incident, et réussirent à démanteler le barrage de poussière et à disperser les jeunes.
Un jour plutôt, vendredi plus exactement, le PM et son cortège, échappèrent de peu à un lynchage à ce barrage-cauchemar des usagers de cette route.
Les populations de la zone ne demandent que la route poussiéreuse avec laquelle elles cohabitent, soit arrosée, c’est une question de santé publique, mais encore faut-il s’en prendre à des officiels ?
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