http://Actuguinee.org / La question de la reprise des manifestations de rues divise la classe politique guinéenne. D’un côté, l’on pense que c’est la logique qui s’impose face à un pouvoir qui ne recule pas, il faut ouvrir les portes du dialogue de l’autre.
La reprise des manifestations annoncées par l’UFDG fait la Une de nombreux journaux guinéens. Le sujet est différemment commenté par certains leaders et responsables politiques du pays. Parmi les soutiens de l’UFDG, le secrétaire administratif de l’UFR qui ne devait pas avoir une position contraire à celle de son président Sidya TOURÉ qui s’est déjà déjà aligné derrière Cellou Dalein . « Moi je pense que c’est une bonne chose. (…) Il faudrait que les dirigeants comprennent que la manifestation, quand c’est inscrit dans la constitution, doit être autorisée », réagi Saïkou Yaya BARRY.
Le président de l’Union démocratique pour la Renaissance de la Guinée , BAH Oury s’inscrit en déphasage. Il reconnaît cependant ce droit de manifester mais se dit préoccupé par « la situation » actuelle du pays qu’il trouve défavorable à des manifestations. « (…) En tout cas, j’estime qu’il faut laisser leur responsabilité, puisque la constitution leur donne ce droit. Ça c’est du point de vue principe. Mais, au point de vue de la réalité, personnellement, je considère que la situation guinéenne est très préoccupante du fait de la multiplicité des crises. (…), la Guinée en a assez de ces types de politiques qui sont contreproductives pour l’intérêt du pays de manière globale ».
Un point de vue que l’on peut comprendre puisque BAH Oury, ancien second de Cellou à la tête de l’UFDG est dans l’opposition dite « constructive » mise en place après la dernière présidentielle. Présidentielles dont les résultats ne sont toujours pas acceptés par l’UFDG et ses alliés dont l’ANAD.