Quand l’administration montre ses défaillances qui sont marquées par les mains occultes, les conséquences immédiates sont le vide constaté dans les cadres organiques.
Le constat est surtout flagrant au niveau du ministère de l’industrie, bientôt de longs mois depuis que l’arrêté signé et envoyé au secrétariat général du gouvernement demeure sans suite.
La raison est toute simple ,c’est qu’il y a des individus qui tirent profit de ces nominations, ils en font un fond de commerce.
La preuve, depuis plus de trois ans la Direction Nationale de la Promotion du secteur Privé, elle ne compte que deux cadres : le Directeur national et son adjoint. Cependant des jeunes non postés sont à l’abandon, et beaucoup d’autres services ont des besoins criards de personnel, le papier est toujours bloqué.
A l’intérieur du pays, le Ministère de l’Industrie n’existe que par les inspecteurs régionaux récemment nommés.
A titre illustratif, la région de Mamou ne compte qu’un seul chef de section pour l’Industrie, PME et PSP. Et malheureusement ce constat est valable pour les autres régions administratives du pays.
Où allons-nous avec ce genre de gestion administrative ?
Le pays peut-il aller de l’avant avec de tels comportements des cadres véreux qui tentent de tirer profits des actes administratifs ?
Le chef de ce département serait-il dans le flou total pour ne pas prendre des mesures idoines nécessaires au bon fonctionnement de ce secteur ? Pourtant chacun connait l’engagement personnel du Président Alpha CONDE pour l’émergence du secteur privé.
Si cet arrêté souffre de l’indélicatesse de certains cadres du Secrétariat général du gouvernement, ou si d’autres ont leur intérêt menacé et qu’ils veulent absolument placer leurs hommes par népotisme, il revient au ministre de tirer cette affaire au claire.
Le bon fonctionnement ou le mauvais fonctionnement de son département relève absolument de ses responsabilités morales.
Il doit donc faire le ménage pour permettre à son département d’être réellement prêt pour accompagner le chef de l’Etat dans sa volonté de booster le secteur privé.
En tout cas ce constat n’honore pas le chef de ce département.