De nouveau à la barre du tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de conakry, ce mardi 11 juillet 2023, Marcel Guilavogui, a parlé de son degré implication et celui des autres accusés dans les événements du massacre au stade du 28 septembre
Répondant à l’une des questions du procureur, Marcel reconnait avoir été certes au stade mais soutient mordicus qu’il n’est ni de prêt ni loin impliquez dans la planification et l’exécution de ces évènements.
« Je jure devant Dieu, je n’ai ni tué ni blessé ni violé au stade. Je ne suis pas de ce genre. L’homme qui est devant vous est plutôt un sauveur. Toute ma promotion peut témoigner que je suis contre un militaire indiscipliné, un militaire brigand. Quand je voyais un caporal dans un pick-up, je vais te demander où tu as pris l’argent pour acheter ce véhicule », a-t-il déclaré.
Plus loin il persiste que la garde présidentielle n’a commis aucun crime ce jours au stade. Il reitère que Moussa Dadis Camara est celui qui a habillé les soldats qui étaient présents au stade.
« Non, ce n’est pas la garde présidentielle. Je veux être clair, que le président Dadis nous enlève ici. C’est lui qui a validé ce massacre. J’ai trop souffert dans ça. Quatorze ans alors que je suis innocent. C’est lui qui est allé habillé les jeunes soldats et les a envoyés au stade. On n’est pas instructeur pour connaître les hommes de Kaléyah. Parmi les hommes au stade, il y avait des femmes qui étaient bien habillées. Leurs soldats qu’ils ont déployés, ils les ont habillés à leur manière. Il y avait des hommes en maillot de Chelsea », a dévoilé Marcel Guilavogui
Mariame Diallo