Pivi révèle à la barre : « J’ai été le premier à fouler le sol de Labé, chacun avait peur de partir »
Après le margis Mamadou Aliou Keita hier devant la barre, ce mardi, c’est le colonel Claude Pivi qui a été appelé à la barre par le président Ibrahima Sory II Tounkara pour s’expliquer sur son implication dans les douloureux événements qui ont endeuillé des centaines de familles le 28 septembre 2009.
Dès l’entame, l’ancien ministre de la sécurité présidentielle a nié les faits à lui reprocher dans cette affaire. Il se dit innocent dans cette affaire.
À une question du parquet sur les propos du commandant Toumba qui l’accuse de l’avoir croisé au niveau de Hamdallaye, où il aurait même échangé avec Marcel Guilavogui
Il répond : « Il ment, j’ai passé la matinée à Manéah, dans la préfecture de Coyah pour arrêter des militaires accusés d’avoir volés des pickups à la présidence, avant de revenir à Conakry », a-t-il déclaré
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En ce qui concerne le voyage du capitaine Dadis á Labé s’il était présent, il répond ceci : « J’étais surpris d’entendre des gens dire que je n’étais pas à Labé. Allez demander aux gens de Labé. J’ai été le premier à fouler le sol de Labé. Chacun avait peur de partir à Labé. Je suis parti à Labé le 26 septembre 2009 avec mes hommes. J’ai passé la nuit au stade. J’ai dit que j’allais rester au stade jusqu’à l’arrivée de la délégation. Je suis revenu à Conakry dans la soirée du 27 septembre », a répondu Claude Pivi dit Coplan
Le procureur poursuit, êtes-vous revenu à Conakry avec le cortège du président ? « Non ! Moi, je suis resté un peu. Parce que je reste toujours derrière. Je suis rentré le 27 septembre. Le cortège est rentré avant moi. Moi, je suis arrivé au camp vers 22h », a répondu l’ancien ministre de la sécurité présidentielle.
Mamadou Samba Barry