« Mon Père voulait vérifier ma virginité, Mais le pire s’en est suivit »(Confidence)
Après avoir subi les assauts de son père, La jeune fille voulait rester anonyme, nous l’avons appelé Fatim (19 ans) est tombée enceinte. Son père arrêté, jugé et condamné à 10 ans fermes, la jeune fille raconte son calvaire.
Elle est contrainte de garder son bébé dont le père sera en même temps le grand-père.
«Je m’appelle ” Fatim ” Je suis née le 17 juillet 1997 à Missira. Je suis fille de Mouhamadou et de Fatou Diaby, élève en classe de Cm1, demeurant chez ma grand-¬mère. Je suis enceinte des œuvres de mon propre père.
Un jour, j’ai senti que mon père me caressait le sexe, sous prétexte qu’il vérifiait ma virginité.
Un autre jour, il y avait coupure d’électricité. Je ne dormais pas. J’ai senti quelqu’un s’asseoir sur mon dos. Surprise, j’ai demandé qui c’était. Il ne répond pas, mais je savais que c’était mon père, parce que la porte de la chambre était fermée à clef. Il a menacé de me tuer si jamais je criais ou le dénonçais. Il a eu des rapports s’-xuels avec moi trois fois de suite. La quatrième fois, il a échoué.
Je jure que je n’ai jamais eu de rapport s-xuel avec un garçon. Je ne sors même pas de chez moi. Il attendait que ma mère s’endorme pour abuser de moi. J’ai finalement contracté une grossesse et ma mère a porté plainte. Il a ainsi été arrêté (jugé et condamné à 10 ans ferme : Ndlr».
L’inceste
Le mot «inceste» vient du latin «incestus» (c’est-à-dire impur). Etymologiquement, l’inceste désigne une relation sexuelle entre des membres d’une même famille. C’est-à-dire entre un frère et sa sœur. Entre un père et sa fille. Entre une mère et son fils… Par extension, la loi considère comme incestueux toute relation sexuelle entre une personne qui a une autorité parentale ou une ascendance sur un enfant.
Pour montrer que cette pratique est extrêmement grave, le législateur, même s’il n’utilise pas le mot «inceste» dans le code pénal, punit l’auteur de cette infraction du maximum de la peine prévu pour les affaires de mœurs (c’est-à-dire 10 ans ferme). Aussi, on n’a même pas besoin de pénétration pour que l’infraction soit consommée.
En effet, l’article 320 bis du code pénal dispose que «tout geste, attouchement, caresse, manipulation pornographique, utilisation d’images ou de sons par un procédé technique quelconque à des fins sexuelles sur un enfant de moins de seize ans de l’un ou l’autre sexe constitue l’acte pédophile puni d’un emprisonnement de cinq à dix ans».
Le deuxième alinéa de cet article qui prévoit l’inceste note que «si le délit a été commis par un ascendant ou une personne ayant autorité sur le mineur, le maximum de la peine (10 ans) sera toujours prononcé. La tentative est punie comme délit consommé».