À travers un communiqué, le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation a rendu publique les résultats de sa mission d’inspection menée dans les différents sièges des partis politiques agréés en Guinée. Cette mission qui s’est déroulée du lundi 22 mai au dimanche 25 juin 2023, à Conakry, Coyah et Dubreka vise selon le communiqué à mettre à jour le fichier des partis politiques agréés en République de Guinée.
Après plus d’un mois de travail, le ministère de l’Administration du territoire et de la descente décentralisation à travers la Direction nationale des affaires publiques et de l’administration électorale révèle, « sur les 187 partis politiques agréés : 79 partis politiques ont été visités et les données collectées, 48 partis politiques ont fourni des adresses erronées, 44 partis politiques sont sans adresse. Quatre partis politiques ont refusé de recevoir la mission, à savoir : le Rassemblement du Peuple de ( RPG Arc-en-ciel ), l’Alliance Nationale de Développement et de Solidarité (ANDS), Parti de l’Unité, de la Démocratie et de Développement de la Guinée (PUDDG), Congrès Populaire Africain (CPA). Onze partis politiques sont en contentieux. Ce sont : le Front Guinéen pour la Renaissance et le Progrès (FGRP), le Parti Guinéen pour la Renaissance et le Progrès (PGRP), le Parti Guinéen pour la Démocratie et de l’Equilibre (PGDE), le Parti de Développement et de l’Equité (PDE), le Parti Guinéen du Travail ((PGT), le Parti National de Guinée (PNG), le Parti Guinéen de Démocratie et de Citoyenneté ( PGDC), le Parti Guinéen pour la Cohabitation Pacifique et le Développement (PGCD), le Parti pour l’Union et le Développement (PUD), le Parti National pour le Progrès (ANP), le Parti de Renouveau et de Développement (PRD) », mentionne le communiqué.
Par ailleurs, le département que dirige Mory Condé, invite « les responsables dont les données n’ont pas été collectées de bien vouloir se présenter au plus tard le lundi 17 juillet 2023 à 12 heures à la direction nationale des affaires politiques pour établir un calendrier de visite aux sièges de leurs partis politiques. Passé ce délai le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation se verra dans l’obligation d’appliquer la loi dans toute sa rigueur », a-t-il prévenu .