Ministère de la Jeunesse : Bilan et perspectives, Le ministre Naité ne se désarme point
L’année 2016 tire à sa fin. Le ministre de la jeunesse, Moustapha Naité, a tenu une conférence de presse ce jeudi 29 décembre 2016, au cours de laquelle, il a expliqué en long les activités réalisées par son département en cette fin de l’année 2016. En dépit de l’handicap budgétaire auquel son département a été confronté, le ministre Naité ne se désarme point. Pour les perspectives de la nouvelle année 2017, il a dévoilé les objectifs et missions prioritaires de son département pour la mise en œuvre des activités socio-économiques de la jeunesse. L’épilogue de cette conférence s’en est terminé avec les questions des journalistes. (Récit)
En prenant la parole, le ministre Moustapha Naité a rappelé à la presse les missions et défis auxquels son ministère est confronté. Notamment en ce qui concerne l’insertion socioéconomique de la jeunesse, y compris les actions prioritaires de l’année 2017. Selon le plan d’action cité devant la presse, le ministère de la jeunesse compte investir dans les jeunes comme moyens de relance de l’économie nationale, en quelque sorte, selon lui, gage de la consolidation de la paix et qui va permettre la réduction de la pauvreté.
S’agissant des missions de son département, le ministre Naité rappelle: « le décret portant sur l’attribution et organisation du ministère de la jeunesse confère au département la mission de concevoir, élaborer et de mettre en œuvre la politique du gouvernement dans les domaines de la jeunesse, notamment en ce qui concerne l’insertion socio-économique des jeunes. Et dans ce cadre, M. le Premier ministre, chef du gouvernement invite le ministère de la jeunesse à poursuivre et renforcer les efforts déployés jusque-là pour améliorer les conditions de vie de nos populations et accélérer le progrès économique.»
En outre, il a aussi cité d’autres missions prioritaires, entre autres :
L’élaboration et la mise en œuvre des programmes associatifs et socioéducatifs pour les jeunes qui passeront par des projets de promotion de la dynamique associative ;
La participation des jeunes de la diaspora pour le développement socioéconomique de la Guinée ;
Soutenir la participation des jeunes aux rencontres nationales, Africaines et internationales ;
Développement des activités socioéconomiques des jeunes en vue d’assurer leur autonomisation et de promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes;
La construction et l’équipement du palais de la jeunesse et de la culture… »
Au-delà de ces projets, le conférencier rassure que les activités de renforcement de capacité devront permettre la mise en place de l’Observatoire National de la jeunesse et l’équipement des services centraux et déconcentrés de son ministère, parmi lesquels un mécanisme d’information et de communication sera mis en place pour soutenir les initiatives de la jeunesse.
Les défis
En séance tenante, le ministre de la jeunesse a pointé du doigt les problèmes qui assaillent son département. Quand même devant les journalistes, son air de discours semble bon en ce qui concerne les perspectives de l’année 2017.
« Nous avons l’obligation de garder dans notre jeunesse une dynamique pleine d’espoir pour le lendemain meilleur et nous n’avons pas le droit de la laisser en route. En Guinée l’âge moins est de 18 ans, c’est-à-dire un Guinéen sur trois a dix-huit ans. Nous avons une population qui s’accroît et qui sera de plus en plus jeune. Les défis auxquels sont exposés nos jeunes sont néfastes pour notre pays.
La triste réalité aujourd’hui c’est l’immigration clandestine et ses morts, et ça nous édifie chaque jour. Un jeune qui a perdu tout espoir dans sa nation, peut-être sujet à toute manipulation et prendre part au pire grave. C’est pourquoi nous avons élaboré un vaste programme national d’insertion socio-économique des jeunes. Et ce programme a été présenté sous la coordination personnelle du chef de l’État, le prof Alpha condé aux bailleurs de fonds et aux partenaires de la Guinée lors dès l’assemblées des Nations-Unies le 22 septembre 2016. Et les principaux bénéficiaires de ce programme sont les jeunes et femmes, y compris les jeunes déscolarisés ou sans instruction et les jeunes diplômés sans emploi… »
Concernant les projets «fantômes », un sujet évoqué par un journaliste au cours de cette conférence de presse, en réponse, le ministre Moustapha Naité a répondu l’intéressé dans son franc-parler, qu’on le cite un de ces projets fantôme. Là, le silence a pris le vent en pompe.
Moriken Moussa pour Actuconakry.com