http://Actuguinee.org / Ce lundi, 14 novembre 2022 , c’est le Colonel Abdoulaye Chérif Diaby, ministre de la Santé et de l’hygiène publique sous le règne du Conseil Nationale pour le Démocratie et le Développement (CNDD), qui a été appelé à la barre par le juge Ibrahima Sory 2 Tounkara pour répondre des accusations portées en son encontre ce lundi 14 novembre 2022. Devantle tribunal, l’accusé a plaidé non-coupable des charges mises à son encontre.
Face à l’un des procureurs, l’ancien ministre de la Santé assure qu’il ne s’attendait pas à des morts au stade du 28 septembre. « Pour moi, il y a eu une bousculade. Mais je n’avais jamais imaginé qu’il y aurait eu une telle tragédie quand même. » A-t-il déclaré à la barre
Poursuivant, il affirme que ce jour, n’avoir vu que 57 corps à la morgue, « C’est le professeur Hassan Bah, médecin légiste, qui était chargé de la gestion de ces corps. Je précise que j’ai vu 57 corps. Je pensais qu’ils sont morts suite à une bousculade. Sinon, je n’aurais jamais imaginé qu’une telle tragédie se serait produite au stade du 28 septembre ce jour-là », a expliqué le médecin militaire à la barre. Poursuivant, il affirme que ce jour, n’avoir vu que 57 corps à la morgue, « C’est le professeur Hassan Bah, médecin légiste, qui était chargé de la gestion de ces corps. Mais, que son collègue, le professeur Koutoubou Moustapha Sano (à l’époque ministre secrétaire général des Affaires religieuses et surtout président de la commission des restitutions des corps) est la personne la mieux placée pour se prononcer sur la restitution des corps aux parents des victimes. Au moment où nous mettions cet article en ligne, le colonel Abdoulaye Chérif Diaby est en train de répondre aux différentes questions du ministère public.