Manifs des Forces Vives : les acteurs de la société civile de Kankan tentent de convaincre les deux parties

Après un processus de dialogue inclusif avorté entre le gouvernement de la transition et les Forces Vives de Guinée, des séries de manifestations ont été annoncées dans le grand Conakry ainsi qu’à l’intérieur du pays à partir du mercredi 10 mai et les jours suivants ( les 11, 17, 18, 24, et 5 mai 2023)

À Kankan, les acteurs de la société civile se portent médiateurs pour tenter de convaincre ces deux parties afin de maintenir la paix et la quiétude sociale dans le pays en cette période transitoire.

Pour Sékouba Traoré, acteur de la société civile à Kankan, « si ça ne reste que ce seul passage pour aller à la paix, pour aller à la cohésion sociale, nous demandons à l’Etat sans préjudice, d’accepter la libération de ces gens là », a-t-il plaidé

Par ailleurs, il invite les acteurs politiques à plus de responsabilité dans leur démarche surtout, en ce qui concerne les cas de manifestations.

« Il ne faudrait pas non plus que ces entités-là , ces organisations-là essayent de prendre nos institutions en otage en se substituant en lieu et place de nos institutions, nos lois de la République, cela n’a nullement d’intérêt. Je pense bien que la Guinée est un État organisé, un État digne », précise-t-il

Il faut rappeler que les Forces Vives de Guinée ont posé plusieurs conditions au gouvernement de la transition notamment, la libération des détenus politique, des acteurs de la société civile et l’arrêt des poursuites judiciaires entre autres

À Kankan, l’appel à manifester des Forces Vives de Guinée sera-t-il répondu ? À faire à suivre.