Après l’arrestation de plusieurs journalistes à la devanture de la maison de la presse par des gendarmes et des agents sans uniforme, en marge de la manifestation du SPPG, plusieurs autres dont les responsables du syndicat sont séquestrés dans la cours de la MDP après une tentative des forces, de pénétrer de force dans l’enceinte.
Retranché derrière la cour fermée de la maison de la presse pour échapper aux arrestations, Mara Bangoura journaliste au groupe de médias CAVI dénonce une situation inacceptable
« Il faut dire que c’est une situation grave, lamentable parceque même le périmètre qui nous est octroyé est restreint je pense que c’est le dernier degré de la restriction et également le dernier degré de menace contre les journalistes. On comprend pas cette version de démocratie que nos autorités nous revendent. Les journalistes ce ne sont pas des rebelles ni des terroristes ce sont juste des professionnels de l’information, nous avons tendance à croire qu’on aura plus de voix dans ce pays et le fait de perdre sa voix. Ces personne qui nous gouvernent se permettent de tous les abus et je pense qu’on devrait pas emprunter ce chemin », a-t-il déclaré.
Poursuivant ce journaliste reporter a fustigé les tentatives et manoeuvres utilisées par les gendarmes pour accéder à l’intérieur de la maison de la presse pour arrêter les journalistes et responsables du syndicat.
« Ils ont d’abord utilisé, je ne sais pas si c’est la voix d’un confrère ou notre confrère lui-même en physique pour pouvoir accéder à la cour. Et après cela,’ y’a cet agent qui se réclame être de la mairie de Ratoma détenant un courrier de réponse de la demande du SPPG d’autorisation de manifestations. Nous sommes confus qu’est ce qu’ils veulent de nous, on embête pas le voisinage, on pollue pas la quiétude ni rien, on est juste là. Je pense que c’est abusé et que c’est aller de trop », a d’éploréle journaliste Mara Bangoura.
Pour l’heure plus dune vingtaine de journalistes, responsables du syndicat de la presse et travailleurs de la maison de la maison de la Presse sont coincées à l’intérieur sans savoir qu’elles sera la suite des événements.
Nous y reviendrons
Amadou Diawo Barry pour Actuguinee.org
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