À Mamou, les citoyens continuent de se plaindre de l’impraticabilité des voiries dans la commune urbaine. C’est le cas du quartier Sanama au cœur de la ville où les conducteurs d’engins sont victimes d’accidents du fait du mauvais état des infrastructures routières.
Sanama est un quartier de la commune urbaine de Mamou. Ici, les accidents de la circulation sont légion par manque de routes et les nuages de poussières qui se dégagent, comme l’explique ce motard.
« Ça nous fatigue, vu la poussière ici parfois, y’a trop d’accidents de la circulation surtout avec ce virage. Chaque jour que Dieu fait, les gens tombent ici. Parce que si y’a la poussière quand une voiture est devant toi tu ne peux pas voir devant toi. Sinon cette route était parmi les routes prevues pour le goudron mais cela fait plus de trois ans nous ne voyons rien.
Pourtant, Sanama est dans le quartier administratif d’Alamamya. Dans les conditions normales, cette route devait bénéficier du goudron. Et l’autre problème, c’est la mise en place des dos d’ânes.Les gens mettent ça n’importe comment. Même ce matin là y’a eu un accident ici parce qu’on met les dos d’ânes et la route ne communique pas. Au moins si y’a pas de policier on peut mettre des plaques pour signaler les gens », s’insurge Mamadou Falilou Diallo taxi-motard.
Au de-la du mauvais état des routes, pour ce citoyen, les habitants sont aussi à la base des accidents de la circulation du fait de la construction anarchique des maisons sur la chaussée
« Nous avons une mauvaise route à Sanama ici. Et les gens construisent des cours au bord de la route, tu peux pas les en parler, ils t’insultent. Pourtant, la route doit être grande et large. Ici quand tu te rencontres avec une voiture, il faut que tu sois prudent sinon les chauffeurs vont te jeter », témoigne deplore Hamidou Diallo.
La refection de cette route est plus que néccessaire à cause de la fluidité de la circulation dans ce quartier. C’est pourquoi, Falilou Diallo lance cet appel aux autorités locales
« Nous demandons au chef de quartier, au maire, au prefêt et toutes les autoritės de nous aider à avoir une bonne route. Parce que nous sommes proche de la ville. Notre quartier ne doit pas rester comme ça alors que y’a des cadres de l’administration presque qui logent chez nous », plaide-t-il
Il faut noter qu’à l’instar de Sanama, beaucoup de quartiers dans la commune urbaine de Mamou, font face à la même situation.
Mamou, Jacques Kamano pour Actuguinee.org
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