Mamadou Bhoye Diallo juge d’instruction au TPi Dixinn : « Beaucoup de journalistes ne comprennent pas la loi 002 du 22 juin 2010 portant sur la liberté de presse « 

Les Associations de presse à savoir : AGEPI, ULTELGUI,AGUIPEL et SPPG en synergie avec OSIWA ont organisé une table ronde sous le thème : comment améliorer les relations entre forces de sécurité, magistrats et médias ? .C’est la Maison de la presse qui a servi de cadre à la rencontre allant du 26 au 27 juin 2019 à Conakry .Présent à cette table ronde ,  Mamadou Bhoye Diallo, juge d’instruction a fait ressortir ceci . <<  Les relations entre magistrats, les forces de sécurité et les journalistes, ce sont les relations qui existent. Mais, dans le fonctionnement de chaque organe, il y’a des problèmes qui se posent . Et, ces problèmes sont liés parfois à l’incompréhension n’est ce pas ?Parce-que la loi 002 du 22 juin 2010 sur la liberté de presse, parfois beaucoup de journalistes ne la comprenne pas .

Or, c’est cette loi qui protège le journaliste. En  réalité, il n’y a pas un rapport particulier entre journalistes et magistrats surtout en ce qui concerne les juges . Parce-que , quand un dossier est déféré au tribunal, un juge est saisit que ça soit un juge d’instruction ou un juge audiencier  pour examiner . Lui, il ne se fonde que sur le contenu de la procédure >> . A t-il expliqué .Poursuivant, il ajoute . << Mais, ce n’est pas la personne du journaliste qui va l’intéresser, ce sont les faits qui sont commis par ce journaliste qui peuvent l’intéresser .Mais, on contact parfois que les journalistes passent sur les ondes, dans les médias parlez n’importe comment de la justice. Et, cette table ronde est venue à point nommé, il faut que chacun comprenne son rôle à jouer.Il ne s’agit pas de lancer des discrédits à l’institution judiciaire et à son personnel .De toutes les façons, un journaliste ne peut pas parler d’un dossier qui est  encore pendant devant une juridiction . Notamment, une juridiction d’instruction . Parce-que, ça c’est couvert par le secret de l’instruction . Si vous vous mettez, le juge est entrain d’examiner , enquêter sur les faits, et vous, de l’autre côté vous êtes sur les médias entrain de parler de ce dossier, vous voyez c’est paradoxal et ce n’est pas normal >> A conclut le juge d’instruction au TPI de Dixinn .

Eugène Capi Balamou pur Actuguinee.org

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