Le cimetière du quartier Djikourani, situé au centre ville de Kissidougou, a été de nouveau, la cible des profanateurs dans la nuit du vendredi, 9 août 2024.
Selon nos informations, il s’agit d’un troisième cas de profanation au sein dudit cimetière en l’espace d’un mois.
Entre peur et inquiétude, les fidèles musulmans de ce quartier s’engagent à lutter contre cet acte qu’ils estiment avoir été fait par des charlatans
« Nous avons constaté cela hier vendredi, lorsque nous étions venus pour l’inhumation d’un autre corps. Le corps déterré a été enterré depuis 20 jours, il s’agit du corps d’un enfant. Nous sommes convaincus que ces malfaiteurs tomberont un jour dans nos filets », a expliqué le président de la jeunesse du quartier Djikourani.
Écœuré par cette pratique, le premier responsable religieux du quartier précise :
« un tel comportement est sévèrement condamné et puni par la religion », a brièvement laissé entendre, l’imam Ratib du quartier Djikourani.
À rappeler que l’année dernière, des gris-gris et autres objets interdits par l’islam, ont été retrouvés dans l’un des cimetières de Kissidougou.
Mohamed DIANÉ pour actuguinee.org / Tel : 622074075