Kindia : Peut-on faire confiance à celui qui subtilise frauduleusement les biens publics ?
Le Président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Kindia Abdoulaye Bah, ayant trop pris goût au pouvoir, n’a pas voulu quitter cette fonction en dépit de l’arrêt des écritures comptables. Il aura fallu une mise en garde sévère du département pour qu’il libère les locaux de la mairie. Pourquoi ne voulait-il pas quitter les lieux, tout le monde se posait cette question. Aurait-il été enivré par les fastes du pouvoir au point de devenir mégalomane ? C’est surement cela car,+ certains hommes sont facilement affectés par la boulimie du pouvoir.
Ce qui défraie aujourd’hui la chronique dans la capitale des agrumes, c’est le vol perpétré dans les locaux de la mairie, vers 21 heures à la mairie,ils viennent prendre les gilets d’immatriculation des taxis motos de la ville de Kindia et une ordinateur offert à la commune par une ONG basée en France ’’ Kindia Mod’Action’’. Pourtant la consigne a été donnée aux vigiles de ne permettre l’accès à personne en dehors des jours ouvrables.Est-ce cette consigne que le sieur Abdoulaye Bah violerait pour commettre ce vol car c’est réellement un vol?
Une plainte a été portée contre lui à la gendarmerie, il reconnaitra devant la secrétaire général en lui demandant d’accepter qu’il ramène les objets à la commune. Cette dernière lui intimera de les déposer à la gendarmerie. Aujourd’hui donc Abdoulaye Bah s’en prend au RPG Arc en ciel prétextant que tout cela n’est que montage pour nuire à son soi disant popularité. De quelle popularité veut-il parler à Kindia ? Qu’est ce qu’il a posé comme acte positif dans cette commune urbaine ?
On se souviendra du bras de fer qui l’a opposé au préfet partant pour les ristournes de la CBK. Pendant 13 jours il a débauché les machines des carrières de cette compagnie, pour venir recouvrir les rues de la commune de latérite rouge. Ces jours ont été négativement décomptés sur les droits de la préfecture, chose qui a porté préjudice sur la part de la préfecture. Les jours qui ont suivi, une pollution sans pareille a été constatée dans la ville. Une poussière rouge a longtemps soufflé sur les hommes et sur tous les bâtiments et étables le long de rues. Pour faire croire aux citoyens qu’il est venu pour travailler, il a colmaté les brèches d’un pont situé à un carrefour stratégique de la commune. Ce travail considéré comme tape l’œil vient de céder aujourd’hui et devient plus dégradé que par le passé.
La commune n’a pas besoin d’amateurisme, Abdoulaye Bah a compris que cette ville de Kindia est plus large que ses épaules. Les populations ont compris son petit jeu d’apprenti politicien. Tout le monde était fatigué par sa présence dans cette commune, son excès de zèle sa boulimie du pouvoir mais surtout son arrogance. Au départ les gens avaient cru en lui pensant à sa jeunesse et à ses discours démagogiques. Finalement le masque est vite tombé pour offrir aux kaniakas le vrai visage de cet homme qui à un moment a présidé la destinée de leur commune. Ce qui s’est passé en 2013 ne se reproduira plus jamais à Kindia, les braves populations ont tiré les leçons de leur mésentente. C’est pourquoi aujourd’hui, elles ont scellé pour toujours une solidarité agissante sous la bannière du RPG Arc en ciel, le parti qui rassemble.
Sur les antennes de Kania zik, Abdoulaye Bah a voulu se blanchir en accusant le parti au pouvoir. Or ce n’est pas ce parti qui lui a demandé d’aller vers 21 heures au bureau pour prendre ce qui n’est pas à lui. S’il est honnête qu’il assume avec dignité les conséquences de son acte, au cas contraire tout ce qu’il tentera de dire se retournera contre lui. Les dés sont jetés et les jeux aussi sont faits. En sa qualité de candidat qu’il prouve maintenant qu’il a la capacité morale, intellectuelle et politique de rassembler les kaniakas autour de lui.
Ce qui est évident, jamais Kindia n’a été aussi engagé à défendre les acquis du pouvoir en place. Les populations sont convaincues du pragmatisme de la ligne politique du RPG arc en ciel. Elles ont juré de ne plus se laisser divertir par la sirène des déviationnistes. C’est pourquoi elles ont largement affirmé à travers une sagesse populaire : « C’est ici que j’ai cogné ma tête, cela peut arriver mais dire c’est ici que l’on doit cogner sa tête relève de l’idiotie ».
Ce qui est arrivé en 2013, n’arrivera plus jamais dans cette cité disent-elles
Fofana Makalé depuis Kindia