Kankan-Kissidougou : les Preuves justificatives de la suspension des travaux par Ebomaf (pièces)
Décidément on ne finira jamais d’évoquer ce feuilleton EBOMAF, un dossier qui a connu assez de rebondissement dans sa mise en œuvre.
Pour encore asseoir sa notoriété dans les projets routiers, EBOMAF a déployé sur le tronçon tout son arsenal matériel, son savoir-faire technique et technologique pour livrer à l’Etat guinéen et dans le délai requis la meilleure des routes possibles du pays. Ce n’est donc pas la volonté qui manque à cette entreprise qui,malgré certaines manœuvres en sa défaveur, a bien voulu accepter du lot qui lui avait pourtant été affecté. Ce qu’il ne faut pas ignorer, c’est la lenteur administrative qui caractérise les décaissements en faveur des entreprises bénéficiaires des marchés.
Il est inimaginable de croire que jusque là EBOMAF n’a pas perçu la totalité des avenants nécessaires pour ce travail. Malgré toute cette tracasserie, cette entreprise s’est résolue à entamer les travaux. Mais la prudence commande de ne pas avancer imprudemment dans un dossier dont on n’a pas la maitrise. Pourquoi affirmer fortuitement qu’EBOMAF a arrêté les travaux sur cet axe routier ?
Sur les faits et à travers les échanges de courrier entre l’entreprise contractante Ebomaf et l’État guinéen à travers le ministère des Travaux publics, Actuconakry est à mesure de vous livrer les véritables causes de cette suspension des travaux sur le tronçon Kankan-Kissidougou.
EBOMAF a adressé une requête au Ministre des travaux publics, pour lui informer de l’arrêt des travaux à cause des pluies intenses incompatibles aux travaux de terrassement et autres.
En réponse, Madame la Ministre a accusé réception de sa requête, elle a concédé à la demande de l’entreprise. Cependant, elle demandera à EBOMAF de maintenir une équipe légère sur le terrain pour des éventualités.