Justice : Charles Wright en colère contre certaines pratiques qui entourent le procès  du 28 septembre  

Le ministre  de la Justice et des droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright était en face des gardes pénitenciers et des chauffeurs affectés pour la sécurisation du procès des massacres du 28 septembre 2009 ce lundi 06 février 2022.

Devant des gardes pénitentiaires, le ministre de la Justice et des droits de l’Homme a dénoncé une forme de corruption qui entoure la gestion du fonds destiné au procès. « Quand le procès a commencé, j’ai mis en place des commissions auxquelles j’ai demandé de me faire des propositions. La gendarmerie et la police m’ont parlé de 750 agents et 53 véhicules. Juste pour carburer les 53 véhicules, ça coûtait au département par semaine 300 millions Gnf, sans compter les primes qu’on donne. J’ai dit maintenant voilà comment ça se passe : Ce n’est pas parce qu’on a parlé de 750 agents qu’on doit tous les payer. NON. Ce sont ceux qui sont effectivement affectés ici (au procès) dans l’opérationnel qu’on paie. Ceux qui sont en attente le sont. Qu’on me dise qui on paie ? Il faut qu’on ait cette situation », a-t-il déclaré 

Le ministre Charles Wright en face des agents de la garde pénitenciers

Avant de poursuivre  « Deuxièmement, on me dit de carburer 53 véhicules. Est-ce qu’on voit ce nombre ici ? Ça veut dire que quand on sert le carburant, il sert à l’opérationnalisation ailleurs alors que la police et la gendarmerie, chacune dispose d’un budget. Je ne vais pas mettre le carburant destiné au procès du 28 septembre et que ce carburant serve à d’autres fins ailleurs. Parce que quand l’argent finit, on dira ceci ou cela. L’argent destiné à la tenue du procès, ce n’est pas le ministre qui gère l’argent. Tout ça, c’est pour vous dire combien de fois, les gens sont sournois. Ils pensent quand ils vont devant la presse raconter du n’importe quoi, c’est ce qui nous fera reculer. NON. Je ne paierai aucun franc tant que je ne vois pas de clair », a déclaré sur un ton ferme le ministre Charles Wright

En fin, le ministre des droits de l’homme  a menacer d’engager des poursuites pour dénicher  le nid du problème lié a la gestion des fonds dans cette affaire  « vous avez une semaine, si on ne me dit pas quelles sont les personnes qui ont perçu de l’argent et à quelle qualité, je prendrai mes responsabilités. D’autres qui ont pris l’habitude de baigner dans la corruption, je les préviens : ça ne peut pas marcher. L’argent là, c’est l’argent du contribuable », a indiqué  le ministre

Mamadou Samba Barry

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