Sur http://Actuguinee.org /Les travaux de l’atelier de formation sur“ l’écriture journalistique et le délit de la presse en Guinée“ ont pris fin ce jeudi à Conakry sous la présidence du ministre d’Etat Tibou Kamara.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre des activités
annuelles de la structure Wassolon Agency Communication en faveur des hommes de
médias. Durant deux jours, les journalistes de radio, de télévision, de la
presse écrite et en ligne ont été capacité sur l’écriture journalistique et le délit
de presse en Guinée.
Cette formation intervient à un moment où des
journalistes sont confrontés à quelques soucis dans l’exercice de leur métier.
Pour le président de Wassolon Agency Communication,
ce renforcement de capacité des journalistes est une nécessité pour arriver à
une presse responsable et de qualité : «La presse guinéenne a énormément
besoin de formations. Nous sommes tous de différents medias mais nous savons
combien de fois nous exerçons ce métier avec plus ou moins de difficulté. Il ne
faut pas se voiler la face, nous avons des difficultés. Et la qualité des
journalistes laisse à désirer. Je suis de ceux qui pensent qu’il y a encore du
travail à faire. Il y a un long chemin à faire pour arriver à une presse
beaucoup plus responsable, une presse de qualité ».
Pour sa part, le ministre d’Etat, Tibou Kamara,
président de la cérémonie de clôture estime que la formation initiée par
Wassolon Agency Communication est une activité citoyenne dans la mesure où elle
rend service au pays et à ses institutions.
«Je voudrais rendre un hommage singulier à l’agence
qui, en choisissant de former régulièrement par différents thèmes et ateliers
la presse, fait un peu une activité citoyenne. Parce que ce n’est pas à la
seule presse que l’agence rend service. C’est à notre pays, c’est à nos
institutions et c’est un peu à chacun d’entre nous » a souligné le
ministre de l’industrie, des petites et moyennes entreprises et d’ajouter que :
«Et je pense que l’Etat devrait accompagner cet effort, soutenir ces
initiatives parce qu’il est aussi du ressort et de la responsabilité de l’Etat
de contribuer à la formation de la presse et à la qualification de chacun
d’entre vous. Je pense qu’on devrait plaider pour une assistance plus
importante de l’Etat aux medias et une attention plus grande des pouvoirs
publics à l’endroit des journalistes ».
«On a été outillé le premier jour avec l’excellent
formateur M Bah Thierno Souleymane. Ça été un rappel pour nous parce qu’on
avait déjà vu ça à l’université. Sur le thème du délit de presse, c’est
extrêmement important parce qu’on constate ces derniers temps qu’il y a
tellement de problèmes avec les confrères qui sont confrontés avec la justice.
Il est important que le journaliste puisse comprendre c’est quoi le délit de
presse. Il doit comprendre qu’il n’est pas juge, qu’il est justiciable. Il est
important de connaitre le contenu des textes juridiques pour se mettre à l’abri »
a mentionné Amadou Oury Barry, journaliste de la radio Fotten Gollen au sortir
de la formation.
A noter que cet atelier de formation initié par la
structure Wassolon Agency Communication a réunit 50 journalistes issus de
différents organes. Le troisième du genre s’est tenu dans les locaux de
l’Agence Guinéenne pour la Promotion de l’Emploi -AGUIPE-