A quand les guinéens comprendront-ils que la grève est une revendication pacifique qui se manifeste par le refus d’aller au travail et non celui de se livrer à la violence et à la barbarie. Ce que la capitale guinéenne est en train de connaitre ces derniers jours prouve à suffisance, que les ennemis de la nation veulent à tout prix porter préjudice à la paix qui prévaut dans le pays. C’est pourquoi la vigilance doit être observée à tout moment pour préserver la nation des actions subversives comme celles que l’école guinéenne subit en ces moments.
Les victimes de ces folles journées sont à mettre à l’actif des deux renégats de syndicat que sont Aboubacar Soumah et Abdoulaye Portos Diallo. Ce sont eux les assassins, les commandants des loubards de la rue, ces ennemis du peuple qui veulent attenter à la sureté de l’Etat. Aucune autre explication ne peut être donnée à leur agissement si ce n’est celle de la trahison et de l’apatridie.
Deux individus égarés peuvent-ils causer à eux seuls tout ce qui s’est passé ? Non ! Cela n’est pas possible. Ils ont des complices cachés qui n’aspirent qu’à défendre leurs intérêts égoïstes que les nouvelles réformes entreprises par Ibrahima Kalil Konaté K² ont sérieusement ébranlés. Aboubacar Soumah et Abdoulaye Portos Diallo seraient des boucs émissaires qui ont été soutenus par des mécènes maléfiques afin de déstabiliser le régime en place. Si c’est fait dans le dessein d’améliorer le quotidien des enseignants, ce n’est pas cette démarche qu’il fallait suivre.
Une grève réelle obéit à des préalables bien définis qui sont :
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Un mémorandum dans lequel on évoque les points de revendication à soumettre au patronnât. Si ce document ne retient pas l’attention de celui-ci, on passe à l’étape suivante.
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Le préavis de grève, un document concerté et élaboré par l’intersyndicale de l’éducation FSPE-SLECG sous l’accord des centrales syndicales. Il peut couvrir le temps d’une semaine ou deux. Quand les syndicats n’arrivent pas à s’entendre avec l’Etat alors on lance l’avis de grève.