Guinée: du Prédateur au Patriote(Opinion)
Je vais me pencher aujourd’hui sur l’expérience des cadres de mon pays d’hier considérant comme période de gestion mal saine, qui se retrouvent très présents dans les instances de décisions les plus stratégiques à tous les niveaux dans un système qu’on a cru normal.
Mais force est de croire que le changement est malade.il est victime de ceux qui veulent le rendre une réalité tangible.
je refuse d’accepter que les sapeurs pompiers d’hier deviennent des références aujourd’hui.
Je refuse d’accepter qu’après quarante ans de lutte politique va se soldé a chercher de l’expérience auprès de ce lui qui n’a appris que voler, corrompre, tricher, piller le denier public…j’en passe.
je pense bien qu’en temps normal, quand on doit se confier a un menuisier c’est dans l’espoir d’apprendre comment façonné le bois non pas les techniques bancaires.
Mais il se trouve dans le cas de mon pays la guinée Conakry,que c’est le pêcheur qui apprend à un banquier les techniques bancaires.
Par ailleurs, Mr le président, si vous n’avez jamais été conseillé je vous informe que j’ai 42 experts réunis en cabinet qui peuvent valablement remplacer votre ministère d’État de l’économie et des finances.
Vous n’êtes pas obligé de comprendre mais on vous a trompé a travers le temps.
vous ne pouviez pas comprendre par ce que vous veniez inquiéter les maîtres d’hier.
selon un constat pertinent, après 20 ans de routine dans l’administration que nous avons connue, 2%1000 fonctionnaires travaillent honnêtement et éternellement endetté.
J’ai l’impression que le patriote est l’opposant qui est loin des affaires et celui qui est débarqué des affaires devient opposant ???
Aidez moi à comprendre une chose au fait, on se fou de nous ou bien…mais je crois que c’est la maturité nécessaire qui n’est pas là. Donc, acceptons de scolariser toutes les générations futures.par conséquent la politique est loin d’être une science exacte mais plutôt un jeu de tact. on doit se battre car ne dit on pas (qu’un esclave qui ne sais pas qu’il est esclave ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort).
Oumar Sanguiana Camara pour www.actuconakry.com