Décidément le leader de l’ufdg Mamadou Cellou Dalein Diallo entend accéder au pouvoir suprême par tous les moyens y compris par la revendication d’un bilan macabre. On se souviendra de son discours belliqueux de Philadelphie dans lequel il a volontairement exprimé son désir de voir la Guinée partir en guerre civile en 2015 si jamais il n’est pas élu Président de la république. N-a-t-il pas dit au par-avant que « si je ne suis élu en 2015, mes militants me tueront ».
Ce monsieur qui a fait la pluie et le beau temps sous le régime du défunt général Lansana CONTE et qui doit tout à la Guinée entend marcher sur les cadavres de ceux qu’il est sensé gouverner pour se retrouver à Sékhoutouréyah.
Lisez un extrait dudit discours : « Il faut que nous nous levions pour faire le combat contre la mascarade. A cet égard, nous allons bénéficier du soutien de tous les guinéens parce qu’ils en ont marre ! Ce combat-là, qu’on l’appelle combat, guerre ou lutte, nous sommes obligés de le mener pour le respect des règles et des principes démocratiques. Ils n’ont qu’à l’appeler comme ils veulent. J’ai invité les guinéens à se mobiliser pour mener ce combat. .. »
Après l’échec de sa politique de victimisation qui visait à convaincre son ethnie qu’elle est le mal aimée de la république ; Cellou Dalein Diallo vient de changer de fusil d’épaules : dorénavant, il s’agit de transporter la violence et les tueries en terre soussou afin de pousser ces derniers à se joindre à ses loubards pour attaquer l’ethnie du Pr Alpha CONDE. Nous savons que nous ne gagnerons pas le pouvoir à l’issue d’élections, mais il faut inciter l’armée à prendre le pouvoir ; si hier c’est seulement sur l’axe Bambéto-Cosa que nous avons créé la terreur, il s’agit maintenant de provoquer des morts à Dixinn , Matam et Kaloum au point de pousser les soussous à se joindre à nous pour descendre dans la rue ; Mme Alimatou Dalein Diallo, Cheick Amadou Camara et Honorable Aboubacar Soumah sont chargés de mettre en musique la stratégie. Telle est le mot nouveau mot d’ordre machiavélique de Cellou Dalein Diallo et de son clan. Ceci expliquant cela, la dernière sortie de victimisation de l’Honorable Dixinn mal conçue, vise à entamer ladite stratégie.
Toutes les occasions étant désormais à saisir, l’assassinat du Président de la section motards de l’UFDG dans des conditions non encore élucidées bien que des langues commencent à se délier sur sa prétendue appartenance à un groupe de dealer courent la ville, il a été décidé par les extrémistes de l’UFDG de profiter de la tenue de l’assemblée générale hebdomadaire du RPG Arc-en-Ciel pour lancer des grenades, en guise de vengeance, sur les militants du parti au pouvoir. Heureusement, comme partout où il y a trois personnes, se trouvent un ami et demi de l’Etat dit-on ; informée de ce plan satanique, la plus haute autorité du pays soucieuse de la paix et de la quiétude sociale suspendra les assemblées générales au siège du PRG jusqu’à nouvel ordre.
Lors de la réunion des loubards de l’UFDG qui a suivi cette décision responsable de suspension des assemblées générales au siège du RPG, la déception se lisait sur tous les visages. En désespoir de cause et voulant endeuiller les guinéens à tout prix, la stratégie maléfique de l’UFDG repose désormais sur le vendredi (jour saint de l’Islam), 26 septembre 2014, prévu pour l’inhumation du patron des motards et boulangers (affameurs des populations de Conakry) au moment où le Professeur sera au crachoir des nations unies pour mobiliser contre Ebola.
En effet, des jeunes ont été armés de fusils avec pour objectif de provoquer et d’ouvrir le feu sur les forces de l’ordre stationnés au niveau siège national du parti au pouvoir situé à Hamdallaye à mi-parcours entre la morgue de Donka et le lieu d’inhumation du défunt à Conakry. Cette stratégie vise à mettre les militaires en position de légitime défense pour ouvrir le feu afin qu’il y ait des centaines de morts et des milliers de blessés au moment où la Guinée n’a pas encore fini de pleurer ses morts d’Ebola et au moment où la communauté nationale et internationale se mobilisent contre cette épidémie.
Affaire à suivre
Ibrahima Sory SYLLA
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