Un hôpital militaire français installé bientôt en Guinée contre Ebola

François Hollande a annoncé ce jeudi qu’il avait décidé la mise en place d’un hôpital militaire en Guinée pour lutter contre le fléau du virus meurtrier Ebola. « Je viens de décider d’installer dans les jours qui viennent un hôpital militaire en Guinée forestière, là où se situe le foyer principal de l’épidémie », a déclaré le chef de l’Etat lors de sa 4e conférence de presse semestrielle à l’Elysée.

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Une française contaminée par Ebola: la France mieux armée que l’Afrique pour combattre la maladie?

Le virus Ebola qui a contaminé une Française de Médecins sans Frontières (MSF) a fait de nombreux morts en Afrique, mais les pays occidentaux comme la France ont les moyens d’éviter sa propagation et de procurer les meilleurs soins à la malade.

Quels sont les principaux symptômes de la fièvre Ebola qui a déjà fait près de 2.500 morts en Afrique de l’Ouest?

La durée d’incubation de la maladie varie entre 2 et 21 jours, avec une moyenne de 8 jours. Elle débute par une sorte de grippe, avec fièvre, courbatures et maux de tête.

Trois à quatre jours après, suivent d’autres signes, comme des vomissements, des éruptions cutanées tandis que l’état général se dégrade progressivement, avec une détérioration du fonctionnement rénal et la survenue d’hémorragies.

Comment la maladie se propage-t-elle?

Contrairement à la grippe ou la rougeole qui se transmettent très facilement par voie aérienne, le virus Ebola se transmet avant tout par contact direct avec des fluides biologiques (sang, selles, vomissements, salive) de malades. Il se transmet également par du matériel souillé (aiguilles, draps, vêtements…).

Une fois contaminé, le malade décède dans un peu plus de la moitié des cas, selon les dernières statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais le taux de létalité (décès) avait atteint jusqu’à 90% lors de précédentes épidémies d’Ebola, nettement plus localisées, survenues en Afrique depuis l’apparition du virus en 1976.

Le personnel de santé est-il plus à risque?

En Afrique, le personnel de santé a payé un lourd tribu. Dans un bilan remontant à fin août, l’OMS avait fait état de 120 décès parmi les médecins, infirmières et autres soignants travaillant au Liberia, en Sierra-Leone, en Guinée et au Nigeria. Comme la Française de MSF, plusieurs médecins et humanitaires étrangers ont contracté la maladie sur place.

Quels sont les traitements disponibles?

Il n’existe pour l’instant aucun vaccin ni traitement homologué contre Ebola.

Mais les malades peuvent bénéficier de traitements symptomatiques tels que la réhydratation avec « monitorage » (mesure du volume sanguin, du potassium, etc.). Cette surveillance est adaptée régulièrement et minutieusement aux besoins du patient, avec des moyens qui sont rarement disponibles dans la zone africaine touchée par l’épidémie.

Des anti-douleurs ou des traitements contre la fièvre peuvent également être administrés. S’y ajoutent le traitement d’éventuelles pathologies ou infections associées ou encore, si besoin, la dialyse (qui permet de filtrer le sang si les reins ne fonctionnent plus).

Il existe par ailleurs des traitements expérimentaux dont le Zmapp, un cocktail de trois anticorps « monoclonaux » qui a été administré notamment à deux Américains, dont le Dr Kent Brantly, 33 ans, et la missionnaire Nancy Writebol, 60 ans qui ont tous deux guéri.

En prêtre espagnol de 75 ans et un médecin libérien qui avaient également reçu ce médicament sont en revanche décédés.

Parmi les autres traitements candidats figure l’Avigan, un antiviral japonais déjà homologué pour la grippe et testé sur des singes contre le virus ébola.

L’OMS a également mentionné récemment les transfusions de sang ou de sérum de personnes guéries pour apporter les anticorps nécessaires aux malades.

La prise en charge le plus tôt possible après le début des symptômes augmente les chances d’évolution favorable de la maladie.

Une française contaminée par Ebola

La France s’apprête à accueillir son premier patient atteint d’Ebola, une volontaire française de Médecins sans Frontières (MSF), contaminée par le virus au Liberia et qui pourrait être rapatriée à Paris par avion spécial dès ce jeudi.

Elle va être hospitalisée ce jeudi soir à l’hôpital d’instruction des armées Bégin de Saint-Mandé dans le Val-de-Marne, dévoile RTL.

Dans un communiqué conjoint, les ministères des Affaires étrangères et de la Santé ont indiqué mercredi soir que la malade serait rapatriée « dans des conditions de sécurité maximale, dans un avion médicalisé dédié », sans préciser ni à quelle date aura lieu le transfert ni où la malade sera hospitalisée.

Mego Terzian, président de MSF France, a pour sa part laissé entendre mercredi sur France Inter que son rapatriement à Paris pourrait avoir lieu dès ce jeudi.
A la question « c’est pour demain (jeudi) a priori? », M. Terzian a répondu: « Oui ».
Une conférence de presse est prévue au siège de MSF jeudi à 12 heures.

L’âge et l’identité de la volontaire de MSF n’ont pas non plus été rendus publics. MSF s’est contenté d’indiquer quelle avait été placée en isolement mardi, « dès l’apparition des premiers symptômes » et que son état était « stable ». Les tests de laboratoire réalisés le même jour ont confirmé une infection au virus.

« MSF applique des protocoles de protection extrêmement stricts. Cependant, ce risque fait partie de ce type d’interventions et nos équipes ne sont pas complètement épargnées », a expliqué Brice de le Vingne, directeur des opérations de l’organisation dans un communiqué.

Depuis le début de l’année, l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola a fait 2.461 morts sur 4.985 cas recensés principalement au Liberia, en Sierra Leone et Guinée, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Dans leur communiqué conjoint, les deux ministères précisent que « le dispositif prévu par le gouvernement français pour les rapatriements sanitaires de patients atteints d’Ebola a été immédiatement déployé ».

« Les conditions de transport et d’hospitalisation vont strictement respecter toutes les recommandations internationales pour éviter toute contamination d’une tierce personne », ajoutent-ils.

La France se prépare depuis plusieurs semaines à faire face à des cas d’Ebola et a habilité une série d’hôpitaux référents tant à Paris et en province pour prendre d’éventuels patients en charge. Parmi eux figurent le service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Bichat à Paris qui avait ouvert ses portes aux journalistes le mois dernier.

charentelibre

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