GUINEE – Comment Rio Tinto reprend la main sur Simandou – Africa Mining Intelligence

La plainte pour corruption dans le dossier Simandou, déposée par Rio Tinto le 30 avril à New York contre Vale, BSGR (Beny Steinmetz Group Resources), l’ex-ministre guinéen des mines Mahmoud Thiam et l’épouse de feu Lansana Conté, Mamadie Touré, fait partie d’un plan de contre-attaque plus large dont nous révélons les autres facettes.
Dans sa contre-offensive pour reprendre l’entier contrôle de la chaîne de montagnes ferrifères du Simandou, Rio Tinto entend aussi donner une leçon aux autorités guinéennes. Dans la foulée de la décision adoptée en conseil des ministres, le mois dernier, du retrait des permis Simandou 1 & 2 et Zogota de la joint-venture VBG (Vale BSGR Guinée), Rio Tinto et sa filiale locale Simfer s’attendaient à ce que Conakry leur offre une compensation au titre du préjudice subi pour la perte de ces mêmes blocs en 2008. Aussi, en l’absence d’initiative de la Guinée, Rio Tinto a repoussé, officiellement pour des questions d’agenda, la date de la signature de l’accord-cadre des investissements des infrastructures sur les blocs 3 et 4, toujours sous son contrôle. Stratégique, cette signature devait intervenir le 18 avril. Une nouvelle date a été provisoirement calée au 6 mai. Cet accord-cadre doit entériner la reprise des activités de Rio Tinto sur le Simandou, au ralenti depuis 18 mois, en vue de finaliser l’étude de faisabilité financière au cours du premier trimestre de 2015, pour une première production commerciale en décembre 2018. L’accord qui prévoit un budget provisoire de 300 millions de dollars pour la période de juillet 2014 à mars 2015 introduit une clause de résiliation de la concession de Simfer/Simandou en cas de non-respect des délais de production de l’étude de faisabilité.
Toujours pour reprendre la main sur le dossier Simandou, Rio Tinto a également fait savoir à la Guinée qu’il ne signerait pas l’accord-cadre si les autorités n’obligeaient pas les mines situées dans un rayon de 150 km du futur Transguinéen (projets Nimba, Simandou 1 & 2, Kalia…) à utiliser le coûteux chemin de fer d’évacuation du minerai, qu’il financera en partie. Rappelons qu’en janvier, la junior Sable Mining, pour laquelle travaille Aboubacar Sampil, demi-frère du président Alpha Condé et intime de son fils Mohamed Alpha Condé, a obtenu le blanc-seing du ministre guinéen des mines Kerfalla Yansané pour exporter sa future production de fer de Nimba en Guinée forestière… via le Libéria. Rio Tinto n’était pas joignable au moment de la rédaction de cet article.

Lu sur www.africaintelligence.fr

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