Arnaque à la rentrée de l’hôpital national Donka : Hadja Fatou Sikké Camara Monte au Créneau et trouve Solution

C’est un secret de polichinelle de dire que le C.H.U de Donka considéré comme l’un des plus importants centres hospitaliers du pays, est confronté de nos jours à des sérieux problèmes dont une insécurité grandissante. C’est justement pour mettre un terme à ce phénomène que la Direction générale de cet hôpital a décidé de mettre en place, une nouvelle dynamique de sécurisation des personnes et de leurs biens.

Selon la directrice générale de l’hôpital Donka, cette décision est le résultat de la résiliation du contrat entre son institution et les forces de sécurité. Un organisme de sécurité qu’elle considérait d’ailleurs, inefficace.

« Ces deux dernières années, nous avons été confronté à d’énormes difficultés aussi bien au niveau des populations, qu’au niveau de notre institution. Nous avons travaillé avec un organe de securité qui n’a pas été à la hauteur de la confiance que nous avons souhaité avoir en lui. Ce qui a fait qu’une anarchie totale s’est installée à l’hôpital. Il suffisait de payer 2000 GNF ou 3000 GNF aux agents de sécurité se trouvant à la porte pour qu’on puisse vous laissez rentrer », martèle Dr Hadja Fatou Sikké Camara.

L’insécurité, le vol des biens et services sont également d’autres réalités que cet hôpital connait actuellement. Pour Dr Fatou Sikké Camara, cet état de fait est dû au pragmatisme des agents de sécurité qui se trouvaient tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’hôpital.

« Nous avons été également victime de beaucoup de vol de voitures, de téléphones, et autres objets. Finalement, la securité qui était là, n’avait plus la mission de sécuriser les personnes et leurs biens, mais plutôt à gérer leurs propres affaires. C’est pour cette raison, nous avons décidé de prendre contacte avec une autre société de sécurisation pour mettre un terme à cette pratique ». Indique la directrice de l’hôpital Donka.

Espérons que ce nouveau plan de sécurisation de l’hôpital Donka aura un impact pour bon fonctionnement de cette structure sanitaire.

Abdoulaye Cissé

Kalenews