Une femme dans un état santé critique qui serait victime de bastonnades a été admise au service des urgences de l’hôpital régional de Mamou dans le samedi dernier, défraie la chronique dans la ville carrefour. Elle est venue accompagnée par sa mère tout son corps gonflés avec des lésions. Cependant, les membres de sa famille nie toute bastonnade et le dossier a été saisie par les services de sécurité pour des fins d’enquêtes
Interrogé par le correspondant de Actuguinee, le médecin qui a reçu la femme explique : « Nous avons reçu une femme âgée environs d’une vingtaine d’années accompagnée par sa mère le samedi dernier. Après l’avoir reçue, nous avons pris des dispositions pour qu’elle recouvre sa santé. Mais la famille refuse de coopérer. Parce que on nous fait comprendre que c’est le paludisme. Mais sur son corps, il y’a des lésions », le chef service des urgences de l’hôpital régional de Mamou.
La famille de la femme nie l’hypothèse de coups et blessure. A en croire à la mère, sa fille n’a pas été victime de bastonnade.
« Je suis allée la chercher à Conakry quand on m’a dit qu’elle est malade. Je l’ai ramené ici à Mamou pour voir si elle va recouvrir sa santé auprès de moi. Ce que je sais, elle a le paludisme et les maux des os. Parfois les os la font très mal. C’est pourquoi je peux pas dire qu’elle a été frappée. Si elle parlait, elle nous aurait tout dis », se défend en larmes la maman déjà convoquée à la police.
Le dossier a été saisi par les services de l’Office de Protection du Genre et des Moeurs (OPROGEM). Selon capitaine Cissé qui enquête sur l’affaire, la famille refuse de dire la vérité.
« Nous avons entendu la maman et les medecins qui ont reçu la victime. Sa maman nous dit que c’est une question de maladie. Il paraitrait d’après elle, que celle-ci souffre de paludisme chronique. Mais ce qui est étonnant, on trouve des traces de bastonnade sur tout le corps de la femme. Nous sommes sereins et nous continuerons à mener les enquêtes », rassure-t-il.
Selon des informations, la femme aurait été frappée par son oncle à Conakry
Affala à suivre…
Mamou Jacques Kamano pour Actuguinee.org
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