Guinée : Le calvaire des Universités Privées de Guinée …..
On dira jamais assez que le General Lansana Conte est l’artisan de l’avènement du régime libéral en Guinée, il a construit beaucoup d’école publiques qui étaient incapables d’accorder les bourses à tous ceux qui étaient titulaires de baccalauréat, il fallait donc encourager la construction des universités privées pour résoudre l’épineux problème de l’enseignement supérieur en Guinée. Beaucoup de cadres patriotes ont construit des universités privées compétitives dans la sous région.
Nombreux de ces étudiants sortis des ces universités privées ont ravi la vedette aux sortants des universités occidentales à la suite de tests. Les exemples sont légions ; nombreux occupent des postes des responsabilités au niveau de l’administration centrale et au niveau de secteur privé.
Les banques privées ont recruté les meilleurs cadres dans ces universités. Nous ne parlons pas des milliers d’emplois crées par ces universités qui ont recruté beaucoup d’enseignants, sans parler du personnel administratif et d’entretien.
Nous ne disons pas que toutes les universités privées sont hors de tout soupçon pour la qualité des infrastructures, mais nous disons qu’il est suicidaire de vouloir fermer des universités privées par les méthodes propres à Machiavel qui affirme que tous les moyens sont bons pour vu qu’ils soient efficaces, or nous ne pouvons saluer le patriotisme de nos fondateurs des universités privées que si nous comparons aux tarifs que les étudiants paient en Guinée par rapport aux pays voisins. A titre illustratif au Mali un étudiant qui prépare le diplôme d’infirmier d’Etat paie 1.500.000 CFA par an, ce qui représente 22.200.000 francs guinéens au lieu de 9. 000.0000 GNF en Guinée pour la même qualification et les autres filaires sont à 1.000.000 FCFA contre 5.000.000 FG en guinée.
Les détracteurs des universités privées crient haut et fort que les bourses payés aux étudiants sont des sommes indues. Ils ont préféré envoyé leurs enfants à l’extérieur où ils paient plus de 20.000 $ par an, soit 180.000.000 Francs guinéens.
Au cours de l’année académique 2015 -2016, le ministère de l’enseignement supérieur a crée une plate-forme pour repartir les étudiants mécaniquement sans tenir compte les choix des enfants, mais certains étudiants ne sont pas dupes.
Ils sont allés se faire inscrire dans des universités de leurs choix.
4000 étudiants sont concernés pour ce cas précis, ils ont reçu régulièrement les cours dans ces universités privées durant toute l’année académique, le ministère de l’enseignement supérieur refuse de prendre en compte ces 4000 étudiants tout en refusant de payer leurs bourses ; ces enfants risquent de se retrouver dans la rue si l’Etat reste campé sur sa position. Car les fondateurs des universités seront obligés de les mettre dehors à moins que les enfants acceptent de payer eux même leurs frais d’études
En outre, le paradoxe de la décision de suspendre l’envoie des étudiants dans les facultés de médecines, pharmacies et ingénieries, contraste avec l’autorisation accordée à ces universités d’ouvrir ces facultés dans les mesures ou toutes les conditions sont réunies pour un enseignement scientifique.
Cette décision brusque et inattendue est basée sur un argument qui est loin d’être convaincant. Le ministre de l’enseignement supérieur persiste et signe qu’il ya de la place dans le public pour revoir tous ces étudiants.
Ce qui est réel, est vérifiable par tous les guinéens est que l’Etat n’a pas fait d’investissements pour la création ou l’agrandissement des universités publiques depuis 7 ans.
L’Etat Guinéen dilapide l’argent dans des projets corrompus. A titre d’exemple, il a payé pour la société Burkinabé (EBOMAF) pour les travaux non effectués une enveloppe de 185.000.000 d’Euros sur 3000.000.000 d’Euros du contrat, soit l’équivalent de 1.850 milliards de francs guinéens qui représente 6 années de bourses pour les étudiants toutes les universités privées de la Guinée.
K –Energie aussi a perçu une enveloppe de 234.000.000 $ pour un service non rendu, ce montant pourrait servir à payer huit ans de bourses pour les étudiants des universités privées en Guinée.
L’un des arguments et non des moindres que l’Etat fait croire que l’enseignement privé lui coute cher. C‘est une profession de mauvaise foi.
En réalité toute cette mise en scène de l’Etat est une atteinte grave au droit des enfants d’être bien formés pour pouvoir assurer demain la relève.
En effet, l’Etat n’a ni la compétence ni les moyens de dispenser un enseignement de qualité à tous ses enfants qui veut prendre dans son portefeuille en faisant dos à tous ceux qui peuvent faire émerger la Guinée sur le plan national et international par la qualité de formation des enfants.
Guinéens et guinéennes, je crois que c’est le bon moment d’arrêter le retour d’un régime qui n’est ni marxiste, ni capitaliste qui contraste dangereusement avec les réalités de 21 siècles.
En fait, on démantèle les universités privées sans mettre un seul franc dans les universités publiques. Alors que veut l’Etat Guinéen ?
Oumar Farouk Traoré
Lu dans la presse
Y’a Allah Aide ma Guinée à revenir sur le droit chemin
Je comprends rien maintenant ehhh mon pays