La convention du Parti de l’espoir pour le développement (PEDN) s’est tenue ce jeudi 27 août dans la salle des congrès du palais du peuple.
François Bourouno, membre du bureau exécutif du Pedn parcourant le rapport de mandat a précisé : »les responsables du parti ont constaté qu’il y avait trois candidats en lice pour la présidentielle du 11 octobre au sein du parti à savoir Lansana Kouyaté, Paul Faber, et Hadja Ramatoulaye Sow.
Au finish, c’est M Lansana Kouyaté qui a été choisi pour représenter le Pendant aux élections présidentielles du 11 octobre prochain ».
Sidya Touré, Président de l’UFR a expliqué : »Le Pedn est un parti dynamique et vivant qui est prêt pour le combat. La seconde raison, c’est de revoir le président Lansana Kouyaté qui nous a beaucoup manqué ». Et de d’ajouter : » nous savons tous que les résultats réelles n’ont jamais été publié. Vous avez un candidat qui a de l’expérience et de l’ambition danse le travail qu’il a accompli ici et ailleurs dans leur monde. De l’autre côté, vous avez le candidat du déclin national qui fait de la Guinée le pays de la récession et de la pauvreté ».
Le Président de l’UFDG El Hadj Cellou Dalein Diallo a ajouté: » C’est un rassembleur, un combattant. C’est un adversaire, mais nous partageons tous les mêmes valeurs ». Parlant des élections présidentielles du 11octobre prochain, Cellou a dit: » Nous devons être unis pour celui qui va être qualifié pour le second tour.
Si Lansana Kouyaté arrive au second tour, je mobiliserai toutes les forcées de l’UFDG pour le soutenir.
Le Président du Pedn dans son discours a lancé : » c’est après mure réflexion en amont de votre décision d’aujourd’hui, ce qui n’était qu’une éventualité, que jai anticipé ma décision, une décision dictée par mes inévitables convictions mais aussi le lucide discernement qui doit me guider en des moments où l’enjeu et les jeux politiciens sont si outrancièrement entremêlés. Quelque soit ce qui adviendra de clarté ou d’ombre j’ai pris parti d’être à l’écoute de mes militants. »
Lansana Kouyaté explique les raisons qui l’ont poussé d’accepter aux élections : » l’unité nationales qui est la source de toute paix et de tout progrès harmonieux est aujourd’hui en lambeaux. Il ne suffit pas d’en faire un constat. Il s’agit de faire émerger les dangers réels qui en sont les conséquences. Il s’agit aussi de proposer des solutions porteuses de globale acceptation de tous. Un pays sans le respect des lois et sans respect des libertés fondamentales n’est qu’une portion de terre hantée par le laisser aller. ».
Par rapport à la signature des accords, Kouyaté a déclaré : »
Chers amis de l’opposition, je vous salue avec sincérité, une sincérité qui m’impose un devoir de vérité. Le dialogue est une vertu qui a imbibé mon coeur depuis très longtemps. J’y crois réellement et sincèrement.
Mais que vaut un accord danse application des résultats, je dirai même sans possibilité d’appliquer en un court temps les résultats. Gloire à vous tous qui y croyez. Mais il est préférable, en la matière, de croire que le temps ne peut être toujours donné au temps pour paraphraser à contrario un grand homme politique que vous connaissez. Est il possible proprement d’ici le 11 octobre prochain un fichier électoral suspecté d’être parasité et corrompu? Comment le changement quasi – de la CENI peut garantir l’indépendance de cette importante commission? Ne nous voulons pas la face.
De timides négociations ont amorcées pavées d’arrières pensés négatives. Ceci a pour résultat les reports à saucissons des résultats attendus qui ont fini, à l’ultime moment, d’être considéré comme définitifs paraphés et signes avec résignation danse aucun espoir d’application. Alors opposition doit en assumer les conséquences qui ne sont que la mise sur hors orbite de la sincérité et la transparence des élections à venir. Alors, nos larmes refuseront d’être gaspillées, nos frustrations nous gronder ont plutôt d’avoir été laxistes »
M Diallo pour www.actuconakry.com
