Déclenchée depuis, le 12 février 2018 sous la force syndicale d’Aboubacar Soumah et compagnons, la grève du SLECG se poursuit et elle entame cette grève sa deuxième semaine dans les différents établissements scolaires publics et privés de Labé. Des écoles primaires : Kouroula 1 et 2, Pounthioun 2, en passant par les collèges Konkola, Thyendel, Hoggo M’Bouro via les établissements scolaires publics et privés jusqu’aux lycées : Wourro, général Lansana Conté, Hoggo M’Bouro, partout c’est le black-out. A part les responsables, les enseignants et les élèves ont brillés par une absence notoire dans ces écoles publiques et privées.
Pourtant, le vendredi passé lors d’une réunion organisée par les autorités éducatives de Labé, il a été demandé aux responsables des établissements scolaires, les DSEE/ DPE/ DCE d’inviter le lundi 19 février 2018, les enseignants afin de faire lecture de la lettre circulaire No 0193, signée du secrétaire général du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Circulaire dans laquelle, le département dirigé par Ibrahima Kalil Konaté invite les chefs des établissements, les DSEES, les DPE et DCE de remonter tous les jours que durera la grève, la situation réelle des présences et des absences notées dans les établissements et services de l’éducation.
Il faut signaler aussi que les cours restent toujours paralysés dans les écoles techniques et professionnelles de Labé.
Partout dans ces établissements, aucun enseignant ni élève n’a répondu présent ce lundi 19 février 2018, et seuls les responsables ont été trouvés sur les lieux. Comme pour dire que la grève déclenchée le 12 février 2018 sous le magistère du syndicaliste Aboubacar Soumah se poursuit.
Dans un communiqué diffusé dans la soirée de ce dimanche 18 février sur les antennes des médias d’Etat, le gouvernement menace de ne pas payer les salaires du mois de février des enseignants qui ne reprendront pas les cours le plus vite que possible.
Labé, Boubacar Timbo Diallo,Correspondant