À quelque jours de la fête de tabaski, les parents de familles sont dans l’inquiétude. La conjoncture économique est défavorable et le marché est cher. Dans les différents marchés de la commune urbaine de Kankan notamment le grand marché, les habits pour enfants se discutent entre 60 à 70.000 francs guinéens
N’ayant pas de moyens pour satisfaire tous ses enfants avec les habits industriels, cette dame préfère aller s’en acheter chez les commerçants de friperies « Vous voyez déjà que je ne peux pas avoir de l’argent pour acheter tous ces pantalons, il faut que je parte compléter en friperie, là-bas, il y’a moins cher », s’est confiée Aicha Camara, mère de famille.
Pour les commerçants, la clientèle se fait rare.
« Nous souffrons beaucoup, pas tellement de clients et ceux qui viennent aussi, nous discutent trop aussi. Pour le moment, le marché n’est pas tellement comme ça », a laissé entendre Sidiki Bérété, commerçant au grand marché de Kankan.
De la région de Kankan Mohamed DIANÉ pour actuguinee.org