En pleine saison pluvieuse, EDG et Kaléta sont
incapables de fournir l’électricité régulièrement. les coupures se font de plus
en plus récurrentes et de plus en plus prolongées, mais pour autant, les
factures ne restent pas en place, elles varient, malgré les compteurs
installés. C’est à se demander sur la fiabilité de ces compteurs post-payés,
dans ce cas comment convaincre les populations que les compteurs pré-payés sont
plus fiables?
Ceux qui avaient sollicité les compteurs pré-payés
ne sont pas servis, alors qu’une campagne de sensibilisation avait sillonné les
quartiers pour faire la promotion de ces compteurs, peine perdue ! Les
populations prévoyantes avaient rejeté en bloc ces compteurs pré-payés, sous
prétexte qu’ils ne sont pas fiables, ceux qui les demandent ne les obtiennent
pas.
Qu’y a-t-il d’ésotérique dans cette affaire, la
question ne se pose plus : les surfacturations flagrantes et éhontées ne
pouvaient pas se faire avec ces compteurs-post-payés, on le croyait dur comme
pierre ! Hélas! on vient de se rendre compte du contraire. Les abonnés de EDG
de Lambanyi viennent de recevoir leurs factures, et certains tombent des nues
de voir des augmentations de plus de 30% (de 109 mille à 142 mille francs), et
cela, dans des coupures constantes, depuis le mois de juillet. Dans ce cas, que
dire des compteurs pré-payés?
Pourquoi ces surfacturations ? Cela pourrait
s’expliquer par plusieurs raisons : le référendum constitutionnel est en grande
préparation et les caisses sont vides. Il faudrait tout faire pour les
renflouer. Les contributions pour renflouer les caisses du parti seront
demandées à chacun, là où il ‘’broute’’. EDG ne voit rien qu’une surfacturation
de 30% ou plus, les coupures régulières et prolongées pour « économiser le
carburant » ne suffisent plus.
Le cercle vicieux : Pour renflouer les caisses
vidées, il faut aller chercher là où il y a à prendre impunément. Seulement, en
les prenant aveuglement partout, il y a risque de tollé de la populace, or
c’est elle qui vote et c’est elle qui subit de plein fouet la récession
occasionnée et organisée.
Si tout le monde crie à la cherté de vie, aux
coupures d’électricité et aux surfacturations des biens et services, comment
convaincre les populations de voter pour un troisième mandat ? Que dire de la
fibre optique avec les connexions problématiques pour la rendre plus cher ?
A moins que les surfacturations ne sont que le fait
d’une poignée de sacripants tapis dans l’obscurité qu’il faut démasquer.