Guinée/Education : Quand le mérite est sapé, la médiocrité s’affiche, le pays s’engouffre ..que de la magouille!(SIDIME Alpha Kabinet)

L’Alpha-gouvernance, dès son premier mandat, avait promis de créer le changement. Il l’a bel et bien essayé, mais le changement a butté à d’autres d’obstacles qui l’ont quelque peu empêché à bien évoluer.

Premier facteur est dû au problème de choix des hommes qui doivent accompagner le Pr. dans la réalisation de son programme de société. Car, le Pr. Alpha a voulu faire du neuf avec du vieux à l’image des El hadj Tidjane Traoré et autres Ahmed Tidjane Cissé qui ont été inefficaces  dans la gestion des affaires qui leur ont été confiées.La preuve a été que les deux ministères de la république ont brillé sous leur règne dans un tohu-bohu total, à tel point que le mérite était sapé et la médiocrité s’était quelque peu s’affichée.

Le deuxième facteur, c’est le choix des novices à une équipe gouvernementale. Des gens qui n’ont aucune notion ni de l’Etat, ni du gouvernement encore moins de la manière à laquelle on doit le gérer. Ces facteurs et non les moindres ont été catastrophiques au gouvernement d’Alpha Condé à tel point que lui était dans l’obligation d’y intervenir pour rectifier le plus souvent les tirs.

Et s’agissant de l’équipe de sa proximité au niveau de la présidence de la république, quelques cadres  font bonne presse.

Concernant des ministères de la république, celui en charge de l’enseignement pré-universitaire constitue un goulot d’étranglement, tant par le ministre lui-même qu’à travers l’administration qui s’en occupe.

Le ministre lui-même est pharmacien de formation. Ce qui sous-entend qu’il ne compte que sur l’administration et son cabinet pour traiter les dossiers liés à tout ce qui est d’ordre éducatif et l’enseignement en Guinée.

A travers ses prestations dans la programmation et l’organisation des examens, l’on peut dire sans le moindre risque de se tromper qu’il y a eu trop d’à peu près. Ce qui veut dire que le ministre manque totalement de conseillers ou s’il en possède, c’est qu’il ne les écoute pas.

Dans certains collèges, des séances de magouilles sont organisées pour racketter les parents d’enfants. A la fin de chaque année scolaire, des centaines d’enfants sont volontairement faits redoublés de classe ou renvoyés pour obliger lesdits parents à mettre la main à la poche. Pire, chaque principal est tenu à verser un nombre de quotas.

Ces pratiques quelque peu malhonnêtes, ont fait fuir beaucoup d’élèves des écoles publiques. Pratiques qui continuent à sévir comme une fièvre hémorragique à virus Ebola et que personne ne lève le p’tit doigt pour le dénoncer.

D’autres facteurs sont susceptibles d’étrangler les parents d’élèves, c’est justement les fonds occultes de l’APEAE (Association des parent d’élèves et amis de l’école) auxquels les parents d’élèves sont soumis au paiement forcé. Une manne de 10.000 francs guinéens par élève qui part dans des poches clandestines.

En plus des fonds de l’APEAE, s’ajoute le paiement quasi-annuel des tables-bancs pour chaque élève nouvellement entrant. Malgré l’apport du gouvernement et des partenaires bi et multilatéraux en matériel scolaire, les parents d’élèves sont le plus souvent victimes de ses rackets à visage humain orchestrés par des responsables des écoles publiques.

Proposition de solutions

Pour parvenir  à restaurer l’esprit du Pr. Alpha Condé, il faudra faire de l’école guinéenne, une école gratuite fondée sur la morale professionnelle, en vue de minimiser le poids de l’éducation et de l’enseignement sur la tête des parents d’élèves. Cela pourrait encourager les parents d’élèves à maintenir leurs enfants dans des écoles publiques.

En vue de préparer l’élève à choisir son option future, il faudra instaurer le collège technique comme base pour les enfants désireux d’aller dans des branches techniques. A l’instar d’autrefois où il existait des collèges et lycées techniques qui orientaient des enfants soit dans des centres de formations professionnelles, soit à l’institut polytechnique Gamal Abdel Nasser de Conakry.

Sans cela, la vision de l’Enseignant Alpha Condé pour apporter un changement à la Guinée qui partirait par l’enseignement et l’éducation des enfants guinéens, donc l’avenir du pays tout entier, n’ira nulle part. Ce qui sous-entendra que la Guinée ne sera jamais de retour. Car dans quelques années, il y aura manque crucial de cadres compétents. Ce qui serait un parjure de la part des cadres alloués pour diriger le système éducatif guinéen.

A défaut, renouveler la confiance  à un autre cadre, capable d’apporter le changement qualitatif et quantitatif dans le système éducatif de la Guinée. Car Dr Ibrahima Kourouma est-ce ministre accusé dans  des rapports financiers dont nous ferons échos les jours à venir

Un point, un tirait. Et c’est tout !

SIDIME Alpha Kabinet

Directeur de la Publication de www.actuconakry.com

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