Du Mépris privé au Mépris de classe : la lente descente de Sidya Touré dans l’injure publique.
Auréolé par son passage au gouvernement, Sidya Touré sut opportunément capitaliser sur deux choses. D’abord le succès apparent de son équipée qui lui assura une crédibilité dans l’imaginaire populaire, puis, il en a profité pour prendre le contrôle d’un parti inaugurant à partir de cette période une opposition de ressentiments. Car la plupart de son équipe dirigeante était essentiellement recruté parmi les recalés du gouvernement. De cette époque jusque maintenant, il ne manque aucune occasion pour affirmer combien il avait été utile au gouvernement. Les populations le lui rendent bien en lui témoignant continument à chaque scrutinune part substantielle de leur suffrage.
Avec le temps, cette équipée s’est rétrécie comme peau de chagrin. Conséquence du départ de personnalitéarguant l’arrogance et le mépris du personnage. A l’occasion de cette campagne ce mépris privé refait surface et se commue en mépris social pour le peuple tout entier. Le personnage tel quel, se découvre au guinéen dans sa nudité.
Il nous sert en effet un discours éprouvé du camp conservateur(l’international de droite) qui consiste à attaquer un bilan par son coté pervers .Sous l’ambition louable de parler des complaintes du peuple, il en vient à le nier en le méprisant. Cela est visible dans ses spots de campagne humiliants distillés à longueur d’images accompagnés d’une rhétorique de la condescendance.
Déployant ainsi en désespoir de cause, une alchimie de la déconstruction du bilan présidentiel, il tombe dans un discours de culpabilisation des pauvres. Il va en répétant » vous êtes pauvres parce que vous l’avez voulu » et celles-ci vous a rendu indigne, donc votre dignité vous l’avez perdu parce que vous êtes pauvres. Ce discours est détestable pour deux raisons. C’est d’abord une injure lancée à la face du peuple qui sut faire preuve de persévérance dans les durs moments de privations que notre histoire politique a connue. Même pendant les périodes de pénuries notamment cheytanne 75, le peuple ne se départit point de sa dignité. Les populations ont la mémoire dure quand il s‘agit de leurs « « lassiriyah » ». Sydia devrait le savoir.
Puis, c’est une injure au symbole qui a fondé notre nation dans le choix fait par le pays de préférer la liberté à la pauvreté qu’a l’opulence dans l’esclavage. C’était le mot d’ordre non pas du PDG mais du consensus politique et social qui aboutit à l’indépendance .Si Les guinéens tiennent autant que cela à leur dignité parce qu’elle est consubstantielle à l’histoire de notre pays.Donc sachons raison gardée.
Le temps de la campagne ne doit pas capturer l’élégance qui sied au discours politique. Mieux il y’a des propos qui ne prennent pas une ride à l’épreuve du temps. Les propos de Sydia sont de cet ordre.
A bon entendeur salut
Moussa Dioubaté
C’est bien comme reflexion
Ce qui me désoriente dans cette campagne,est que ces leaders au lieu de chercher à convaincre les guinéens sur leur programme,ils passent leur temps à insulter ,critiquer un bilan qui est connu des guinéens.Proposez nous vos projets et arrêtez de dire Paul a fait ceci et n’a pas fait cela.
Qu’est ce que vous pouvez à votre tour? c’est de ça qu’on a besoin
Le ridicule ne tue pas dans ce pays,quand Sidya disait qu’il prendra le courant de la côte d’ivoire pour ma région,qu’elle foutaise…! Au lieu de chercher ailleurs,pourquoi ne pas faire des barrages en Guinée avec les cours d’eau qui existent à go go?Château d’eau d’afrique de l’ouest.
Sidya revoit cette copie….tu as ratée cette communication.
Merci actuconakry.com pour cette reflexion
C’est toi qui n’a pas compris cette communication il faut bien écouter au lieu d’attendre cinq ans pour faire un barrage s’il y a autre possibilité il faut la saisir
Le ridicule ne tue pas ,Cherche autres éléments comme arguments les premiers ne tients pas la route, tu veux ou pas Sidya est transversal et c’est des leudeurs comme lui qui nous faut pour une Guinée unie et réconciliee