Du contentieux électoral à la crise de leadership au sein de l’UFDG : une lecture politique de la crise post-électorale.
Depuis les déclarations de Bah Oury dans la presse électronique sur la contestation du leadership de Cellou Dalein à la tête de l’UFDG en appelant au calme dans son camp, le débat politique national jusqu’alors dominé par le contentieux électoral prend un tour nouveau. Il épouse désormais les contours d’une lutte à mort entre les différents leaders de l’UFDG autour du contrôle du Parti. Sous cet éclairage, cette question du leadership s’entend comme une excroissance des débats internes au sein de l’UFDG sur le terrain politique national brouillant les repères et entretenant un climat anxiogène qui va au-delà des frontières du parti. La question du leadership le talon d’Achille de l’UFDG Pendant le court intermède préélectoral, cette question de leadership a fait l’objet d’une « paix armée «. Une sorte de concordat observée par les différents protagonistes pour ne pas ruiner les chances du parti dans la compétition électorale qui s’annonçait du point de vue des leaders de cette formation politique prometteuse. Il pensait sur la foi de la dynamique des législatives que la mécanique du vote sanction allait jouer en plein. Sur cette base, toute la stratégie a été conçue autour d’une opposition dure et frontale contre le régime. La question des propositions et du programme qui devaient donner une alternative au pays étaient secondarisée au profit d’une stratégie qui privilégiait la recherche des alliances politiques y compris auprès de Dadis. Sous cet éclairage, cette élection a été aussi le moment extraordinaire au cours duquel le parti fit avaler toutes les couleuvres à ces militants.Sur la question des victimes des tueries qui occupaient l’agenda international du parti à l’activisme sur les questions de droits de l’homme, le parti sacrifia ses principes au profit de la conquête du pouvoir. Pendant ce temps, du côté du RPG arc en ciel, l’on déroulait patiemment un bilan en faisant fi des critiques et un programme de poursuite de réforme. Cette stratégie s’est révélée suffisamment efficace au point de supplanter les critiques de l’ufdg dans l’opinion. De sorte que, quand s’est essoufflée la portée des critiques, l’absence des propositions porteuses s’est fait sentir. Les populations découvrent à cette occasion une formation politique mal outillée et impréparée au gouvernement du pays. En conséquence, le vote sanction espéré fut celui des urnes contre l’UFDG, les populations sanctionnant, en cette occasion une vacuité idéologique et intellectuelle, préférant l’assurance d’une gouvernance certes imparfaite mais portée par une vision du pays. La gueule de bois post électorale et la réécriture des rapports de force interne dans l’UFDG C’est ce réveil, qui se révèle douloureux pour l’UFDG avec un leader qui se lance dans un discours à tue-tête encourageant à la mort des jeunes militants. Un discours radical compensant mal la crise ouverte de leadership que la déclaration de Bah Oury vient d’ouvrir au cœur du parti. Il éclaire cependant, la plupart de ceux qui ne comprenait pas le tour radical du discours de l’UFDG, d’en saisir désormais la quintessence. La mise en scène dont nous sommes les spectateurs participant d’une stratégie rationnelle qui consiste pour Dalein de garder le parti coute que coute en doublant Bah Oury qui depuis longtemps est partisan d’une ligne dure au sein du parti. Celui-ci plus malin se commue en colombe et gagnant dans ce combat la crédibilité qui lui manquait pour s’imposer à la tête du parti. Par cette prise de position l’on sait désormais qu’il peut avoir des réflexes d’un homme d’Etat. Qualité qu’on ne lui connaissait pas. Par ce biais il devient fréquentable. De ce point, cette crise met à nue aussi la réalité de la gouvernance de l’UFDG ou s’affrontent deux lignes diamétralement opposées. La première est structurée autour d’une stratégie de conquête par les urnes qui est incarnée par Cellou Dalein Diallo. Lui-même prise de guerre de Feu Bah Mamoudou, il a été imposé au parti entier par celui-ci contre l’avis de tous les autres responsables (Bah Ousmane, Saliou Bella, et Bah Oury) pour permettre à la formation politique de devenir un parti de gouvernement. Cette stratégie est arrivée à bout de souffle sous le coup de boutoir de l’UFDG historique incarné par Bah Oury dont l’ambition affirmée est la conquête du pouvoir par la force de contestation de la rue. C’est l’alignement progressif du parti sur cette ligne qui fait que la stratégie du parti devient illisible pour la plupart des observateurs. C’est à force de courir derrière cette ligne que Cellou Dalein appelle à la violence, fait le culte des morts, des sacrifiés à sa cause. Celle des enfants des autres, pendant ce temps sa propre fille accouche à Paris dans un Hôpital cossu. Le contraste est frappant, il traduit la faillite morale qui depuis longtemps empoisonne le vieux parti, le parti du très moral du très regretté Professeur Alpha Sow portant un coup terrible à la cohésion et l’unité nationale. C’est à cette lente dérive que dit non Bah Oury en appelant au calme rompant avec la stratégie va-t’en guerre de Cellou. La principale force d’alternative de l’opposition prend en otage ses pairs : L’accepteront-ils ? Au regard de cette tendance, il y’a des raisons de penser que l’opposition en général risque de perdre son âme en ne se désolidarisant pas de sitôt des appels à la violence de l’UFDG. D’ores et déjà Bah Oury a montré la voie en prenant ses responsabilités. D’autres doivent suivre, on ne peut se satisfaire les timides appels faits par certains au calme qui sont en décades enjeux. L’heure en effet est grave. A travers la crise post-électorale ce ne sont pas de simples bisbilles électorales c’est notre survie entant que nation qui est en jeu.Parce que cet enjeu dépasse les clivages politiques, qu’il traduit en des termes clairs la nouvelle ligne de fracture de notre vie politique nationale. Ce qui lui confère une gravité que chaque leader politique doit méditer en âme et conscience. Poser en ces termes, toute la question est de savoir si les autres leaders feront preuve de lucidité en prenant le contrepied du piège que leur tend Dalein à savoir : instrumentaliser le contentieux électoral à des fins de communication pour sa base ? Pis est-ce que les autres partis accepteront de jouer le jeu de Cellou qui est celui de le maintenir à la tête de son parti au prix de la cohésion sociale et l’unité nationale ? La réponse leur appartient. L’histoire jugera ! Benewede Dioubaté pour www.actuconakry.com Tel de www.actuconakry.com: 622 56 56 67 /E-mail : actuconakry@gmail.com .]]>
Il n’y a aucune crise de leadership dans L’UFDG vous avec vos articles donc le but est de spéculer sur la prochain explosion du parti garder vos analyses ironique garder les pour vous au fin fond de vos mauvais coeur. Vous ne pourrez pas nous opposé
laisser les gens la raconter des histoires Cellou reste le patron de lufdg