ACTUCONAKRY.COM / À seulement trois jours de l’installation d’un nouveau président, la crise qui mine la plus haute cour de justice du pays continue de susciter des débats.
Ce lundi, au cours d’un point de presse, la Coalition Nationale de la Société Civile ( CONASOC) a expliqué comment cette crise a vue le jour: << sur le PV de l’audience plénière du 19 juillet 2018 de la cour constitutionnelle, il a été décidé de la mise en place d’une commission chargée de rédiger le projet de décret portant modalité d’application de la loi organique relative à l’organisation et au fonctionnement. L’objectif visait à combler le vide juridique qui existait depuis l’installation de la cour >> a déclaré le président de la CONASOC, Elhadj Mamady Keïta avant de poursuivre << après signature, la plénière a mandaté président Kelefa Sall de transmettre le projet de décret adopté au président de la république pour signature conformément à l’article 88 de la loi organique sur la cour constitutionnelle. À la surprise des conseillers, le président Kelefa Sall demandé au president de la république de ne pas considérer ledit projet alors qu’il est signataire. C’est ce qui explique l’une des causes essentielles de l’existence d’un climat délétère au sein de la cour constitutionnelle >>.
Le président de la plateforme de la CONASOC condamne par ailleurs toute politisation de cette crise << la CONASOC condamne la politisation de cette crise au sein de la cour constitutionnelle par certaines organisations de la société civile et certains acteurs politiques >> et de constater que: << presque tous les conflits au niveau des institutions constitutionnelles, la question de bonne gouvernance surtout financière pose d’énormes problèmes. Ce qui justifie la mise en place d’un organe de contrôle interne pour des raisons de transparence. Position à laquelle était opposée le president Kelefa Sall >>.
Après plusieurs séries de rencontres, de concertations avec des personnalités et institutions pour recueillir d’amples informations pour la manifestation de la vérité, le president de la CONASOC estime que les conseillers à la base de la motion de défiance du président Kelefa Sall sont en phase avec la loi.
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