ACTUCONAKRY.COM / Depuis la publication de l’arrêt visant à destituer le président de la cour constitutionnelle, les soutiens à Kèlèfa Sall se multiplient.
La cellule de veille, le <<balai citoyen>> a appelée à une grande mobilisation ce mercredi devant ladite institution républicaine pour le soutenir.
Des représentants des plateformes de la société civile, des militants de partis politiques ont répondu à l’appel. Sur les lieux, des slogans comme: À bas les putschistes de la cour constitutionnelle, vive la paix, vive la démocratie, vive l’unité nationale, à bas les bandits à col blanc étaient scandés.
Pour ces protestataires, cette volonté de destituer Kèlèfa Sall est une manœuvre qui permettrait au président de la république de violer la constitution afin de se présenter pour un troisième mandat.
<< si on se laisse faire, ils auront la possibilité d’aller à un 3ème mandat qui sera suicidaire pour tous les guinéens >> a martelé Roger Bamba, un militant de l’UFDG.
Pour sa part, Oumar Sylla Foniké menguè, un des acteurs de la société civile, le président de la cour constitutionnelle doit rester jusqu’à la fin de son mandat et appelle ceux qui veulent le destituer de revenir à la raison. << ces huits sorciers, ces huits frondeurs, ces huits cannibales doivent revenir à la raison. S’ils ont pris l’argent avec qui ce soit, ils n’ont qu’à le bouffer mais qu’ils arrêtent de dire qu’ils destituent Monsieur Kèlèfa Sall. Tant que son mandat n’est pas fini, il va rester et demeurer président de la cour constitutionnelle >>, a t-il déclaré.
Ces actions de soutien au président kèlèfa se multiplieront dans les jours à venir. C’est ce qu’a laissé entendre Sékou Koundouno, le président de la cellule de veille balai citoyen << nous informons les putschistes qui ont décidé d’installer un nouveau président le 27 septembre, qu’il y aura une guérilla urbaine à Conakry et à l’intérieur du pays. Des actions concrètes de manifestations de rues seront entamées jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel. Des manifestations qu’elles soient autorisées ou pas se tiendront. Nous disons aux autorités que ces droits sont non négociables. La lutte ne fait que commencer. Nous disons aux putschistes et à leur commanditaire que le putsch a été déjoué. Si on revient ici, ce sera pour les déloger >>
Depuis son discours à l’investiture du président de la république en 2015 pour son second mandat, Monsieur Kèlèfa est depuis sur la sellette. Et le 12 septembre dernier, dans un arrêt publié par ses pairs, il est accusé de << gestion opaque>>
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