Cour d’Appel : Aliou Bah plaide non coupable « je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés »

Lors de l’ouverture de son procès en appel ce mercredi 26 mars 2025, devant la Cour d’appel de Conakry, Aliou Bah, leader du parti MoDeL, poursuivi pour offense et diffamation à l’encontre du chef de l’État, a rejeté ces accusations, dénonçant une tentative de le museler.

Face aux juges, Aliou Bah a fermement contesté les charges retenues contre lui, affirmant que son arrestation et son incarcération ne reposent sur aucun élément tangible.

Il a souligné que sa défense avait déjà démontré, dès la première instance, le caractère infondé des poursuites engagées contre lui.

« Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. Aucune preuve ne démontre que j’ai diffamé qui que ce soit. Et, au-delà de ma propre personne, j’ai mal pour mon pays. Après plus de 60 ans d’indépendance, nous aurions dû dépasser ce genre de pratiques », a-t-il déclaré.

Revenant sur son interpellation, le président du MoDeL a dénoncé les conditions de son arrestation à la frontière de Pamelap, alors qu’il se rendait à Freetown pour des raisons privées.

« Nous avons été gardés plus de quatre heures à la frontière avant d’être embarqués pour Conakry, où j’ai passé plusieurs nuits dans une cellule insalubre », a-t-il dénoncé.

Malgré cette épreuve, il dit rester déterminé et assure ne rien regretter, espérant qu’un verdict favorable lui sera rendu.

« Entre Dieu et moi, je ne regrette rien de ce que j’ai fait pour mon pays. Et je pense que vous me rendrez ma liberté”, a-t-il lancé aux juges.

L’audience a finalement été renvoyée au 9 avril prochain.

Mariame Diallo pour Actuguinee

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