Cherté de la vie : L’homme d’affaires Elhadj Mohamed Kourouma dit HAMANA décrit le calvaire du Guinéen
De nos jours, la Guinée se heurte au coût de la vie de plus en plus cher, avec les prix des denrées de premières nécessités qui continuent de grimper. Ce qui déteint sur le quotidien des populations. Les prix du loyer, de l’électricité, des denrées alimentaires… explosent. Les mesures d’encadrement de la situation ne donnent presque rien, parce que ne sont pas toujours appliquées.
Face à ce dilemme, l’opérateur économique Elhadj Mohamed Kourouma Alias HAMANA en séjour à Kankan monte au créneau
« La cherté de la vie en Guinée s’explique par un changement de système, nous sommes dans un problème très vaste et profond en Guinée. Dans tous les pays du monde, il y a ce qu’on appelle la fonction publique et les entreprises privées qui emploient les jeunes, tous les pays du monde évoluent avec un système qui est peut-être le communisme, le socialisme ou le capitalisme. Ce qu’il faut savoir est que, changer un régime et changer un système font deux choses différentes. Un président peut être changé ou enlevé mais pas le système. Le président peut quitter mais le système reste toujours. On a presque tout en Guinée mais rien ne change, rien ne marche absolument. Le véritable problème reste un problème de système, et c’est ce système d’affinité ou parental qui amène la corruption, le laxisme, le détournement, le vol et la mésentente dans le pays. Et tant que cela existe on aura toujours un sérieux problème à s’en sortir. Il faudrait que les Guinéens se donnent la main pour une sortie de crise. La devise a augmenté partout dans le monde sauf en Guinée. Le système qui empêche le pays d’évoluer doit être combattu jusqu’aux os. S’il n’est pas combattu comme ça se doit, rien ne va changer, c’est un problème de système même quand vous changez le président. Avant l’indépendance, la Guinée avait un système de capitalisme, mais avec le changement de régime, nous avons adapté le communisme. Et quand il y a changement de système, c’est très difficile pour les citoyens de comprendre
Sur le cas des médias qui défraie la chronique, l’opérateur économique est resté droit dans ses bottes « Les journalistes doivent parler sur les actes du gouvernement qu’ils jugent incorrects, pour que le gouvernement puisse se retourner sur le bon chemin.
Aujourd’hui, c’est quoi le problème exactement ? Celui qui dira qu’il n’y a pas de courant, ni eau, la faiblesse de la monnaie et qu’il y’a la cherté de la vie, n’a pas menti, c’est une réalité personne ne pourra s’attaquer aux journalistes dans ce sens.
Cependant en vérité , est-c’est ce que ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui sont-ils responsables à 100% de tous ces problèmes ? S’interroge-t-il
De Kankan, Mohamed DIANÉ pour Actuguinee.org /Tel :622074075