http://Actuguinee.org / Le secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG), à l’occasion d’une conférence de presse, a dressé un bilan de plus de 500 employés des médias ayant perdu leurs emplois. Des conséquences dues principalement aux brouillage des ondes, leur retrait sur les bouquets TV satellite.
D’entrée, Sekou Jamal Pendessa a rappelé qu’il avait alerté sur les risques de perte de centaines d’emplois.
« Le SPPG en plus des déclarations et alertes faites, nous avons mené des démarches vers les autorités en tant que syndicat, nous avons même été reçu par l’ancien ministre du travail et de la fonction publique parce que lorsque des emplois sont en jeu au niveau du gouvernement, c’est lui qui est concerné et qui doit remonter les informations au sommet. On lui avait signifié que ce qu’ils sont entrain de faire aux médias, si ça continue, beaucoup de journalistes vont perdre leurs emplois. Nous on avait estimé une centaine, mais l’histoire nous a donné raison nous sommes au-delà maintenant parcequ’ aujourd’hui on se retrouve à plus de 500 emplois perdus. On l’avait dit il y’a quelques mois parce qu’on savait que ça allait finir comme ça. Lorsque les médias n’arrivent pas à travailler, les partenaires et les annonceurs ne viennent pas et finalement il n’y a pas de ressource et c’est la crise », a-t-il déploré
Quand on a plus d’emploi, on a plus d’honneur, plus de dignité parce qu’on risque de devenir des mendiants
Par ailleurs, le Secrétaire Général du SPPG dit avoir entamé des démarches pour rencontrer le nouveau ministre de la communication, Fana Soumah.
« Dans nos démarches à présent, nous avons envisagé de rencontrer le nouveau ministre de la communication, le rendez-vous est déjà pris, si tout va bien ça ne va plus retarder. Mais accepté qu’on ne cite pas le nom d’autres personnes contactées pour des raisons évidentes que vous pouvez imaginer, mais un travail de fond est en train d’être fait. C’est-à-dire qu’on ne peut pas lâcher ce combat parce que notre honneur est en jeu. Quand on a plus d’emploi, on a plus d’honneur, plus de dignité parce qu’on risque de devenir des mendiants », a conclu Sékou Jamal Pendessa
Amadou Diawo Barry pour Actuguinee.org