Affaire Moussa Dadis : Le non-dit du retour de Dadis.

 

‘’PARADIS’’ et ‘’POUVOIR’’, voici deux mots français de sept lettres commençant tous par la lettre P et qui semblent être à mon avis les deux mots les plus recherchés et les plus chers aux mortels. Le pouvoir serait la plus haute récompense d’ici bas et le paradis serait la plus haute récompense de la-bas haut.

Tout changement de pouvoir est une ouverture d’un boulevard de frustration. Les transmetteurs du pouvoir auront des frustrés, les receveurs ‘’non récompensés’’ auront des frustrés, les chercheurs du pouvoir(opposants) auront des frustrés et enfin ceux qui sont dans la prédisposition d’une éternelle victimisation resteront les éternels frustrés.

Se servir d’un homme public pour surmonter une frustration ou une victimisation, moi j’estime que cela consisterait à: Chercher à sacrifier l’homme pour une cause inavouée et égotiste. Celui qui ne comprend pas la frustration comme une cause indissociable au changement, est celui qui pense que : L’inégalité entre les hommes sur terre est une injustice de DIEU et non une agréabilité et une indispensabilité de la vie sur terre. Les hauts et les bas sont complémentaires dans le quotidien du mortel, il faut juste savoir concilier les deux. Sans cette conciliation des épreuves de la vie, on peut être sûr de ne pas encore être prêt à affronter les aléas de la vie. L’intelligent, est celui qui réalise  qu’entre le bas et le haut, il y a des escaliers à franchir.

Le choix de Dadis pour la présidence du F.P.D.D est-il une conviction ou cache-t-il une cause inavouée ? Ne trompons pas une seconde fois Dadis ! D’un côté, c’est l’U.F.D.G qui force une alliance contre nature avec le F.P.D.D et de l’autre côté c’est le F.P.D.D lui-même qui se cache derrière une identité inavouée en espérant faire de Dadis le chemin et l’aboutissement.

Par ailleurs, la politique aux politiciens, la religion aux religieux. Pas d’amalgame ! Qu’on ne fustige pas les religieux parce qu’on est victime d’une situation… Connaitre DIEU, c’est accepter sa situation. Jeter la pierre aux religieux, jusqu’à les traiter: « de faux et de personnes qui n’ont pas encore rencontré la vraie face de DIEU », consisterait à les rendre à mon avis, responsables de notre situation.  Rendre un homme responsable de notre situation, c’est associer DIEU. Les jésuites ne disent-ils pas : «  Ne jugez pas vous ne serez pas jugés » ? En réalité, un homme qui a accepté  DIEU dans sa vie, sait que la sagesse réside dans cette phrase de deux mots : « Tout Passe ».

Pour finir, je pense et dis ceci : Réclamer le retour de Dadis par amour est une preuve d’amour. Cependant, réclamer le retour de Dadis pour un intérêt inavoué est une preuve d’égoïste. A Dadis donc, de réaliser qu’il ne doit pas être un chemin par lequel  certains cherchent à passer pour changer d’escalier social.

Pr. Guillaume Hawing.

1 commentaire
  1. MOUSSA CAMARA dit

    Dadis doit pensé a son peuple compte tenu de la situation sociaux politique du pays

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