L’institution qui est chargée de veiller au respect de notre constitution vient de fouler aux pieds la séparation des pouvoirs qui garantit tant soit peu notre démocratie malmenée par Alpha Condé et le RPG arc-en-ciel.
Le recours engagé par Bakary Fofanah n’autorise pas la Cour constitutionnelle à désigner un intérimaire, car il n’y a ni absence ou empêchement du Président ni vacance du poste de président de la CENI.
Le contentieux encours exige de notre Cour Constitutionnelle de trancher … mais pas de se substituer à l’exécutif pour nommer. Le juge ne saurait se substituer aux autorités exécutives (le PRG et le Premier ministre), encore moins au législateur qui a clairement défini dans la loi les modalités de désignation et de remplacement du Président de la CENI.
Par cette action, la guinée vient d’arpenter une autre voie qui la singularise parlaient les républiques bananières dans la violation de ses propres lois.
On viole la constitution pour régler un contentieux ordinaire… même de nature constitutionnelle.